chroniques de janvier 2007

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Modérateur : Lopez Noël

Marc Poteaux
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Message par Marc Poteaux »

2.24 SUS Pop minimaliste
SUSANNA AND THE MAGICAL ORCHESTRA : Melody Mountain
Deuxième album d'un duo norvégien que je ne connaissais pas il y a 2 jours, « Melody Mountain » égrenne dix titres lents, longs et contemplatifs, dont une bonne part de reprises. L'orchestration consiste en...un clavier et une voix féminine. Et si quelques titres s'avèrent intéressants ainsi traités, d'autres sont franchement ennuyeux à mourir, et au sortir de l'album c'est bien ce sentiment qui prédomine. Et c'est bien dommage, car ce minimalisme pourrait, mieux géré, donner naissance à des perles de mélancolie...(Marc Poteaux)
Rune Grammofon (dis. La Baleine) RCD2057
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2.23 YOR Pop indé électro
YORKE, Thom : The Eraser
Arrivé comme un cheveu sur la soupe, cet album solo du leader de Thom Yorke a surpris pas mal de monde. Enfin, concrètement, sur le fond, peu de choses diffèrent d'un album de Radiohead. Expérimentations electro-pop indé, voix fragile, relative noirceur de l'ensemble, les fans ne seront pas dépaysés. Pas déçus non plus ? Ca, ça reste à voir. Certes, les ressemblances jouent en la faveur de cet « effaceur », mais malgré de très bons titres (« Analyse », «Harrowdown Hill»), on ne peut s'empêcher de trouver l'ensemble un peu trop léger. C'est donc ici que le fan transi se rendra compte qu'un groupe, ce n'est pas seulement un frontman au talent éblouissant, et trois ou quatre tâcherons qui essaient vainement de lui arriver à la cheville, mais bien une équation complexe, une alchimie de personnalités et de sensibilités qui confine au divin, en particularité pour un groupe comme Radiohead. Au final, « The Eraser » pourrait être un album moyen du groupe. Du moins, si cela existait ! (Marc Poteaux)
XL (dis.Beggar’s Banquet) XLCD200
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Message par Marc Poteaux »

2.6 CHE Heavy rock
CHELSEA SMILES (THE) : Thirty Six Hours Later
Décidément, il y a une vie après le hardcore. Si Roger Miret et ses Disasters ne vous l'ont pas prouvé, People Like You records vous envoie aujourd'hui Todd Youth, ex Murphy's Law, et ses Chelsea Smiles dans les pattes pour vous en convaincre. Rock n' roll en diable, son groupe se rapproche de ce que propose Velvet Revolver (oui, les ex-Guns N'Roses !), à savoir un heavy rock à l'esprit punk, axant largement ses titres sur la six-cordes. Rien de bien original donc, mais de m'énergie à revendre, une crédibilité jamais mise en doute, et douze titres salement accrocheurs et rebelles. Le tout enregistré et mixé en 36 heures, d'où le titre. Rock n'roll, on vous dit ! (Marc Poteaux)
People Like You (dis. Overcome) CD-PRISON 128-2
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Message par Marc Poteaux »

2.63 TOT Punk rock
TOTAL CHAOS : Freedom Kills
Infatigables ! Quelques mois après la sortie de leur premier best-of, les Canadiens cultes de Total Chaos entendent nous prouver qu'il s'agissait bien d'un point virgule et non d'un point final. A la lumière de ce nouvel album et de son message encore une fois ultra politique et subversif, on peut affirmer que le groupe ne s'arrêtera pas tant que le monde ne tournera pas plus rond. On peut déjà prendre les paris qu'on est reparti pour 17 ans...Pourtant, ce « Freedom Kills » souffre d'un certain manque d'inspiration. Si aucun compromis n'est fait sur le style musical et la virulence des propos, on peut toutefois regretter que les titres vraiment accrocheurs ne se révèlent qu'une fois les quatres premiers titres assez moyens passés. En effet, c'est à partir de là que la machine s'emballe et que le posse nous offre le meilleur de lui-même, malgré les dispensables reprises de « Attitude » (Misfits) et « We're Not Gonna Take It » (Twisted Sister). (Marc Poteaux)
SOS / People Like You (dis. Overcome) CD-PRISON 131-2
Sortie le 26 Février !
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Message par Marc Poteaux »

2.72 DIE Dark symphonique heavenly
DIE VERBANNTEN KINDER EVAS : Dusk And Void Became Alive
Le dernier album de DVKE date de 1999. « Quoi ? » Me direz-vous, « qu'est-ce que c'est que ces tire-au-flanc ! ». Mmm. Peut-être ai-je omis de préciser que ce groupe n'est que le side-project d'un garçon principalement occupé par Summoning, formation oeuvrant dans un post black metal épique et fantasmagorique. Voilà. Vous l'aurez donc compris, tout ici ne respire pas la joie de vivre. Ce troisième album, comme ses prédécesseurs, donne dans le dark symphonique heavenly. Soit neuf longs titres noirs et mélancoliques, portés par une voix féminine éthérée et des nappes de claviers, parfois agrémentés de percussions, si bien que certains auraient très bien pu se trouver sur un album de Summoning (« Winter's Night »). Le tout est à déconseiller aux dépressifs et à recommander aux amateurs d'ambiances mortuaires. « Dusk And Void Became Alive » ne se démarque pas des albums précédents, mais ne démérite pas pour autant. Cependant, je conçois aisément qu'une écoute prolongée puisse causer des crises de narcolepsie...(Marc Poteaux)
Napalm (dis. Season of Mist) 2350262
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Message par Marc Poteaux »

2.23 COC Pop rock
COCKER, Jarvis : Jarvis
On pourrait penser que, grand escogriffe maniéré habillant une pop dansante de fantaisies vocales et gestuelles, Jarvis Cocker s'est finalement assez peu révélé durant les 28 années d'exercice au sein de Pulp, le groupe ayant été formé par Monsieur à 15 ans à peine sonnés. Son premier album solo, tout simplement intitulé « Jarvis », constituerait alors la clé du mystère. Et qu'y découvre-t-on, je vous le donne en mille : tout l'album trahit un amour immodéré pour la pop-song sous toutes ses formes, de la ballade au rock percutant, du tube à la chanson lambda. C'était donc ça alors ? Jarvis était vraiment l'âme de Pulp ? Mais alors pourquoi un album solo ? Peut-être parce que Pulp était en train de s'enfermer dans un schéma, et que, finalement, Jarvis s'était lui-même enfermé dans son personnage...Non que cet album s'éloigne énormément du style établi par le groupe, mais on y ressent tout de même une nouvelle liberté, une émancipation certaine, et toujours cette qualité d'écriture incomparable. Gageons que le prochain album du dandy prendra encore plus ses distances avec le mythe Pulp. (Marc Poteaux)
Rough Trade (dis. Because) 7120592
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Message par Marc Poteaux »

2.8 BLA Rock médiéval
BLACKMORE'S NIGHT : Winter Carols
Oh, je vous entend d'ici... « Bouahaha ! Pfffff ! Peupeupeupeu ! Gniark gniark ! » Oui, c'est un album de noël. Mais attention, pas envoyé par n'importe qui ! Eh oui, c'est papy Ritchie et sa jolie blonde rencontrée au Superbowl (c'est-y pas romantique ça ?) qui oeuvrent ici dans le rock médiéval sapinophage. Comment ça Ritchie qui ? Ca s'entend pas ? Ah ben non. C'est vrai qu'on est un peu loin de Rainbow ici. Les connoisseurs ne seront pas destabilisés, d'autant plus que certains noteront la présence de « Wish You Were Here » déjà parue sur le premier album du moustachu. Par contre, ce genre d'exercice comporte des risques, et le plus grand d'entre-eux est de plonger l'auditeur dans un atterrement et un ennui irrémédiable. Et je dois avouer qu'en tant que grand allergique à la horde sans pitié de bons sentiments qui peuplent les chansons de ce type, il m'est arrivé au cours de l'écoute de ce « Winter Carols » d'avoir le doigt qui rippe sur l'avance rapide. Pourtant, malgré ces quelques moments difficiles, l'album, tout comme les précédents, reste très agréable, et possède un charme certain, tout en beauté et en douceur. Surtout si on fait abstraction des paroles un tantinet niaises. (Marc Poteaux)
AFM (dis. Soul Food) PRE008
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Message par Marc Poteaux »

2.23 SER Pop rock
THE SERVANT : How To Destroy A Relationship
En voilà un groupe qui était attendu au tournant ! Ce troisième album des Servant, c'est certain, ne peut pas se permettre de décevoir, et le groupe anglais le sait bien, lui qui a eu bien du mal à se hisser au sommet de la scène pop malgré ses évidentes qualités ! Tout débute ici par la judicieusement placée (puisque tubesque) chanson-titre, qui affiche une tendance plus rock qui se vérifiera tout au long de l'album. De fait, si les morceaux sont vraiment excellents, ils sonnent beaucoup plus « pop classique », se rapprochant parfois de Travis, et ont perdu ce grain de folie qui faisait le charme de « Orchestra » ou « Shall We Liquify ? ». Alors, vendus The Servant ? Certainement pas, il aurait été à coup sûr plus facile de réitérer l'exploit et proposer une resucée de l'album eponyme précédent, et il a fallu beaucoup plus de tripes à Dan Black et les siens pour opérer ce virage stylistique. On termine donc l'écoute de cet album serein, à l'image de la finale « Out Of Phase », mais avec tout de même le sentiment qu'on a perdu une formation originale au profit d'une autre plus consensuelle. (Marc Poteaux)
Recall (dis. Sony) recall121
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Jean Nicolas
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Message par Jean Nicolas »

2.23 SIM

SIMPLE PLAN : Still not getting any


Ceux qui ont suivi l’actualité pop-rock des dernières années connaissent sûrement ce groupe Québécois que nous avons personnellement eu l’occasion de découvrir par un hasard de circonstances au Gala de l’Adisq où il a été récipiendaire du groupe québécois s’étant le plus illustré à l’étranger cette année... Simple Plan est produit par nul autre que Bob Rock, un producteur qui porte bien son nom pour avoir déjà produit Motley Crue et Bon Jovi. Le son se rapprocherait à cet égard plus de Bon Jovi que Motley Crue. Alternant entre le pop et le rock un peu plus heavy les chansons de Simple Plan sont des petits bijoux mélodiques qui s’enchaînent les uns après les autres et rien ne nous laisse surprendre de la réussite de ce groupe. Des tournures de phrases musicales et des techniques de relance rythmiques sont propices à susciter l’intérêt de l’auditeur. On s’étonne en revanche que des groupes de leur trempe, gérés par des torontois dans les années 1980 comme Glass Tiger, Platinum Blonde n’aient pas eu égal succès. Non il faut bien le dire le groupe Québécois est de toute l’histoire du Québec le groupe s’étant le plus illustré à l’étranger et cela depuis quelques années. Le Japon, la France, la Norvège, tous se réjouissent de ces mélodies. Vous vous demandez encore d’où il vient…il est Québécois. Et c’est sûrement cela qui nous surprend le plus car on le verrait anglo-saxon, pas un brin d’accent dans cet anglais venant de Québécois, un anglais avant tout aux couleurs nord-américaines. Le problème des autres groupes québécois me dit le batteur, c’est qu’ils chantent en français. Est-ce d’ailleurs pour cela que le Québec a mis tant de temps à les reconnaître. Félicitations à ce groupe qui chante des textes qui nous appellent avec des titres mordants comme « Shut up », « Welcome to my life », « Me against the World » et « Crazy »….Le disque est livré avec un dvd montrant le groupe en studio avec Bob Rock. Ces quelques vers de la 2e chanson « Welcome to my life » sont comme un témoignage du groupe, typique de son écriture : «You don’t know what it’s like/ When nothing feels all right/ You don’t know what its like/ To be like me/ To be hurt/ To feel lot/ To be left out in the dark/To be kicked/ When you’re down/ To feel like you’re being pushed around/(…) And no one’s there to save you/No you don’t know what it’s like/ Welcome to my life” ( Jean Grauls]

Lava (dis. Warner Music) 93411-2

2.0 NAT

NATHALIE LESSARD : Pièces d’identité


Pour son premier disque sorti en 1998, Lessard avait concocté un mélange des poèmes de Gaston Miron (Tout un chacun rapaillé par Nathalie Lessard), présenté plus de cent fois en spectacle (dont une tournée européenne), pour son deuxième disque lancé en 2004 elle puise dans le répertoire poétique et chansonnier québécois du XXe sicle et quelque peu du XIXe siècle. La poésie dite mise en musique par des Têtes de contre a fait l’objet de découpage et/ou de montages. Il s’agit bien de ce que je nomme de la poésie vocale et non de la poésie orale ce qui pourrait induire qu’une partie de son répertoire est de la poésie de tradition orale. Le mérite de Nathalie Lessard c’est de faire connaître la poésie québécoise d’une manière inédite. Nathalie Lessard n’est pourtant ni une chanteuse, ni une récitante, ni une rappeuse mais un peu tout cela en même temps. Elle chante les Automatistes comme Paul-Emile Borduas, puis l’essayiste Hubert Aquin, le romancier Réjean Ducharme (sur du drum-and-bass), Félix Leclerc sur un électro pop style Motown, etc. Lessard s’est entouré de François Thibault, André Daneau (harmonica), Todd Picard (mandoline), Ivy (composition, voix, DJ), Philippe Brière (composition, voix, clavier, guitare), Steve Normandin (composition, accordéon, clavier) et Philippe Mius d’Entremont (composition, violoncelle). (Jean-Nicolas DE SURMONT)

Terra Firma (Local distribution) TF00204


2.22 IAN


IAN KELLY’S : Insecurity

Ceux qui ont aimé la musique de Tracy Chapman et de Bruce Cockburn et la voix de Chris de Burgh apprécieront sûrement ce chanteur canadien. S’exprimant en anglais, Ian Kelly est auteur-compositeur-interprète et semble s’accompagner seul aux instruments, guitares et échantillonnage. Certaines chansons comme « Raining » sont intérieures accompagnées à la guitare et d’autres comme « Bathing in the Moon » plus électronique. 12 pièces somme toute bien feutrées, très soft, se consommant de préférence pour décompresser. Pas de faux heurts ni d’excès dans cette musique tempérée. (Jean-Nicolas DE SURMONT)

Me, Myself and I Music (dis. Local Distribution) www.iankellysmusic.com IK2005CD

2.41 COH

COHEN, Ira : The Invasion of Thunderbolt Pagoda


Le dvd est composé de différents films du poète américain Ira Cohen et de collaborateurs actuels ou anciens, dont l’œuvre a été particulièrement marquante à partir des années 1960. Le premier titre est composé de photos de sujets féminins costumés saisies à travers du mylar, une matière plastique fort connue pour ses capacités de diffraction. L’essentiel de l’œuvre de Cohen n’est elle pas celui d’un cercle herméneutique qui oscille entre l’axe de la diffraction et de l’attention. Les photos sont accompagnées d’une récitation de prose poétique lue par Cohen lui-même. Le deuxième titre nous emmène dans un décor un peu étrange mêlant la musique hallucinante à un documentaire naturaliste sans paroles prônant résolument par la voie rituelle le retour à la nature. Le film de Cohen est un poème baroque-hippie inspiré de la tradition alchimiste reposant sur les formes et les rituels. La musique qui l’accompagne comprend des extraits de The Joyous Lake, de Sunburned Hand of the Man et The Acid Mothers Temples. Ce qui fascine dans ces films c’est la prégnance de l’évanescence suggérée par les effets kaléidoscopiques récurrents. Ces effets sont d’ailleurs fort courants de l’esthétique psychédélique contemporains d’un Timothey Leary par exemple. Le troisième titre « Brain damage » est de la même nature que le premier chapitre du 2e titre mais en couleur cette fois : rituels, transes et effets kaléidoscopiques en scènes extérieures avec effet psychédéliques créés par des jeux de lumières et de couleurs. Le film « Paradise now » de Marty Popp qui suit a été filmé à New York au Living theater en 1968 faisant implicitement la promotion du cannabis et l’arrêt de la guerre du Viet-Nam, deux des revendications majeures du mouvement hippie. Il s’agit d’une incitation pacifique en groupe à la rébellion pacifique via un semi-nudisme revendiqué et un encouragement aux pratiques yoguiques. Bref, de la contestation qui n’a rien de très original si on la replace dans le contexte de l’époque où pullulaient ce genre de « performance-happenings » mais qui pour l’époque constituait des manifestation mobilisatrices inédites et qui aujourd’hui choqueraient sûrement les jeunes eux-mêmes qui ont troqué les manifestations pacifiques pour les manifestations bruyantes et sans propositions comme on les trouve dans la rave party. Le dernier titre montre Cohen dansant, récitant des poèmes dans son appartement new yorkais, savourant la beauté des femmes et amis qui font partie de son univers poétique depuis The Invasion of Thunderbolt Pagoda, accompagnant Léo Ferré chantant, etc. Le new yorkais Ira Cohen mérite d’être parmi les principaux promoteurs de la contre-culture étasunienne même si la palme va plus souvent à des créateurs californiens. (Jean-Nicolas DE SURMONT)

Bastet (dis. Saturnalia) 2006

2.51 KAR

KARKWA : Les tremblements s’immobilisent


Karkwa fait partie des nombreux groupes québécois émergeant ces dernières années (Malajube, Brestfeeeders, etc.). Car quoi ? Caisse claire au son très clair de Stéphane Bergeron, accompagnent ces mélodies qui sont rythmées par des allers-retours comme si la musique de Karkwa était un balancement entre deux opposées. Les autres membres qui composent le groupe sont Louis-Jean Cormier, François Lafontaine, Martin Lamontagne, Julien Sagot. Du rock qui n’a rien de pop music ni pour autant de heavy metal. Non du rock bien articulé. Le disque est composé de douze pièces. La chanson « Le coup d’état » est particulièrement bien construite avec des textes prenants. Peut-être un classique de plus de la chanson québécoise. (Jean-Nicolas DE SURMONT)


Audiogram (dis. Select, Librairie du Québec) ADCD 10189


2.12 LES

LES BREASTFEEDERS : Les Matins de grandsoirs


Les Bresfeeeders est composé de Luc Brien, guitare rythmique, choeurs et hand claps, Suzie McLeLove, voix, 2e guitare, choeurs, orgues, claviers, glockenspiel, Sunny Duval, 1e guitare, chœurs, piano, claviers, handclaps, Joe, basse, 12 cordes, choeurs, hand claps, Johnny Maldoror, tambourine, choeurs, maracas, cabassa, hand claps, et Freddie Fourteen, batterie, choeurs, maracas et 12 cordes. On pourrait difficilement les rapatrier à un courant actuel de chanson puisque ce groupe pratique des genres musicaux assez éclectiques qui vont du yé-yé, au rock’n roll, des petites citations un peu plus psychédéliques voir presque contemporaines. L’originalité du groupe est aussi de n’avoir pas un chanteur principal mais plusieurs voix qui se remplacent les unes après les autres. Stray Cats, Plactic Bertrand, Survivor, Telephone sont tous à quelques moments dans ces mélodies rock sur des textes un peu faibles dans l’ensemble. (Jean-Nicolas DE SURMONT)


Productions Breastfeeders (dis. Fusion III) BTFCD008

2.0 FRA

LES FRANCOUVERTES 10 ans


Les Francouvertes est un concours de la relève musicale francophone au Québec. Plusieurs groupes maintenant connues y ont fait leur début : Loco Locass, Damien Robitaille, Les Cowboys Fringants, Karkwa, etc. Les Francouvertes a profité des 20 ans de Coup de Cœur francophone pour lancer cet album double, une compilation des nominés des dix ans. Pour concocter cette compilation, les responsables des Francouvertes (dont Sylvie Courtemanche à la direction) ont choisi parmi plus de cents quatre-vingt artistes ou formations. (Jean-Nicolas DE SURMONT)


Les Francouvertes/Sirus Canada radio Satellite (dis. Local Distribution) FRANCOU2006-01
Dernière modification par Jean Nicolas le ven. 13 avr. 07 23:15, modifié 1 fois.
Jean Nicolas
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Message par Jean Nicolas »

2.12 LES

LES BREASTFEEDERS : Les Matins de grandsoirs


Les Bresfeeeders est composé de Luc Brien, guitare rythmique, choeurs et hand claps, Suzie McLeLove, voix, 2e guitare, choeurs, orgues, claviers, glockenspiel, Sunny Duval, 1e guitare, chœurs, piano, claviers, handclaps, Joe, basse, 12 cordes, choeurs, hand claps, Johnny Maldoror, tambourine, choeurs, maracas, cabassa, hand claps, et Freddie Fourteen, batterie, choeurs, maracas et 12 cordes. On pourrait difficilement les rapatrier à un courant actuel de chanson puisque ce groupe pratique des genres musicaux assez éclectiques qui vont du yé-yé, au rock’n roll, des petites citations un peu plus psychédéliques voir presque contemporaines. L’originalité du groupe est aussi de n’avoir pas un chanteur principal mais plusieurs voix qui se remplacent les unes après les autres. Stray Cats, Plactic Bertrand, Survivor, Telephone sont tous à quelques moments dans ces mélodies rock sur des textes un peu faibles dans l’ensemble. (Jean-Nicolas DE SURMONT)

Productions Breastfeeders (dis. Fusion III) BTFCD008
Marc Poteaux
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Message par Marc Poteaux »

2.23 CAP Rock 70's
CAPTAIN MURPHY : Human Cannonball
Captain Murphy est un quatuor suédois largement influencé par le rock dit décadent des années 70, le rock dit « hi-energy » de nos jours, et dont le premier album est produit par Chips Kiesbye, déjà connu pour avoir oeuvré avec les Hellacopters. On est donc ici en terrain connu, même si « Human Cannonball » lorgne finalement beaucoup plus du côté d'un Supergrass et de sa powerpop retro que de celui de ses petits camarades de tournée Gluecifer ou Backyard Babes. Plus groovy, plus dansant, mais tout aussi rock n' roll, Captain Murphy leur laisse volontiers l'urgence punk, le frisson stoner, et se concentre sur l'affirmation d'une personnalité bien marquée. Au final, ce premier album est une vraie réussite, et sa couleur musicale inhabituelle pour le genre, sa non-linéarité sont vraiment la valeur ajoutée de compos qui tiennent la route sans tanguer. (Marc Poteaux)
Wild Kingdom (dis. Season Of Mist) KING042CD
Sortie le 23 mars !
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Message par Marc Poteaux »

2.53 DEF Heavycore
DEFTONES : Saturday Night Wrist
J'étais ressorti frustré et déçu de l'écoute du dernier album, eponyme, de Chino Moreno et les siens. Mais confiant en les capacités du groupe, j'ai préféré occulter cet épisode et conserver plus vivace encore le souvenir d'un « White Pony » exceptionnel. Le premier titre, « Hole In The Earth », remplit son contrat à la perfection, en renouant avec ce côté mélancolique et planant à la fois qui avait fait mouche sur l'album précité. Les titres se suivent et ne se ressemblent pas, et si quelques fulgurances de violence subsistent ça et là, elles sont la plupart du temps contrebalancées par un sentiment de malaise qui ne transparaît que dans les meilleures oeuvres du groupe. On note la participation plus qu'anecdotique de Serj Tankian sur le titre « Mein », dont le magnifique organe est hélas sous-exploité et qui plus est au sein d'un titre moyen. Mais au fur et à mesure de l'écoute, des titres énormes se détachent du lot, emportant immédiatement l'adhésion de l'auditeur (le susnommé « Hole In The Earth », « Beware », « Rapture », « Xerces », « Kimdracula ») et renforçant sa foi en une formation qui a une fois de plus su prouver son talent. Grand. (Marc Poteaux)
Maverick (dis. Universal) 49346-2
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Message par Marc Poteaux »

2.73 KAM Electro-pop
KAMERA : Resurrection
Deuxième album pour les suédois de Kamera après les sempiternels départs pour raisons musicales. Le groupe oeuvre dans une électro-pop certes gentillette mais pas inintéressante pour autant. On pourrait rapprocher le style de Kamera d'un Zoot Woman ou d'un Mesh moins typé goth, soit une synth-pop légère, dansante et parfois mélancolique. Encore un héritier de Depeche Mode, me direz-vous ! Effectivement, sur une chanson comme « Love Surrounds Us » et quelques autres, certains éléments rappellent avec insistance les parrains du genre, le côté un peu « guimauve » inhérent à ce genre d'entreprise en plus. « Resurrection » est un album sympathique, insouciant, un album qui sent le soleil et les nanas, darladirladada, peuplé de chansons faciles à écouter en toutes circonstances, que l'on aimera sortir de sa prison de cristal une fois de temps en temps, histoire de décompresser à peu de frais. (Marc Poteaux)
Ultrachrome (dis. Season Of Mist) ULTRA009
Sortie le 21 février !
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Message par Marc Poteaux »

2.6 MAR Heavy rock
MARYSLIM : A Perfect Mess
La première chose remarquable chez les suèdois de Maryslim, c'est sa biographie. Epique et ampoulé, ultra-didactif, le style limite lourd a plus tendance à déservir le groupe qu'autre chose. Cet élément mis à part, on y apprend que ce « A Perfect Mess » est le troisième album de Maryslim et le deuxième produit par Peter Tagtgren), que les gusses fricotent pas mal avec les gloires locales scandinaves, que la scène est leur élément, et que leurs influences se situent quelque part entre le hard rock et le rock hi-energy. Waw, c'est dingue ça ! Bon, l'effet de surprise passé, que nous reste-t-il ? Un album correct de heavy rock, avec des titres qui tiennent assez bien la route, rappelant parfois le D.A.D. des débuts en plus heavy, parfois une foule d'autres groupes du genre. Le côté un peu téléphoné est toutefois moins flagrant que sur certaines productions récentes, même si Maryslim n'a pas inventé la poudre. Un album récréatif mais dispensable. (Marc Poteaux)
Wild Kingdom (dis. Season Of Mist) KING035
Sortie en avril !
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Message par Marc Poteaux »

2.73 STR Electro-pop
STRIP MUSIC : Hollywood & Wolfman
Electro-pop très eighties pour les suèdois de Strip Music. Epiques, très mélancoliques, les dix titres ici présents ressemblent musicalement à s'y méprendre à la rencontre entre le Killing Joke période « Brighter Than A Thousand Suns » et le Cure de « Disintegration », même si le chant, tout en restant très classique pour le genre, s'en éloigne un peu. Les paroles ne sont d'ailleurs pas non plus des plus positives, à l'image de l'artwork ambiance « noir c'est noir » ; peur, malheur, douleur, cuisine au beurre, tels sont les sujets graves évoqués ici. Les compositions sont très correctes et plairont sans mal aux nostalgiques de l'époque, et aux amateurs de chansons sombres en général. (Marc Poteaux)
Drakkar (dis.Season Of Mist) drakkar114
Sortie le 26 janvier !
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