Chroniques de décembre 2005
Modérateur : Lopez Noël
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2.53 BUR Hardcore nouveau
BURST : Origo
J’avais été très impressionné par le précédent album de Burst, « Prey On Life », qui partait d’un postulat hardcore metal et y insufflait une ouverture vers d’autres sons, d’autres genres, magnifiant ainsi un art que le groupe jugeait trop limité. Or, pour ce deuxième album, les suédois ont décidé d’aller encore plus loin. Et grand bien leur fasse ! Entre hardcore, émo, heavy, thrash, rock indé, prog, le tout avec un goût certain pour les ambiances mélancoliques, et sans renier la brutalité primaire qui le fit naître, « Origo » balade son auditeur au milieu d’une mer tumultueuse qui sait à l’occasion se faire charmeuse pour mieux le noyer dans ses propres questionnements, son propre mal-être. Burst est décidément un grand groupe, doté d’une personnalité attachante et d’une puissance émotionnelle certaine. On remarquera la présence accrue d’un chant clair masculin (et parfois d’un chant féminin) qui ne fait qu’accentuer l’humanité du groupe, et ajouter encore plus de nuances à un art qui n’en manque pas. On pense parfois à Disbelief pour le côté « rage désespérée », à Sick Of It All pour les vocaux hurlés couleur hardcore et à un bon compromis entre l’émo et le post hardcore pour la musicalité de la chose. Un joli melting-pot dont les artisans ne manquent pas de talent. (Marc Poteaux)
Relapse (dis. Season Of Mist) RR6657-2
BURST : Origo
J’avais été très impressionné par le précédent album de Burst, « Prey On Life », qui partait d’un postulat hardcore metal et y insufflait une ouverture vers d’autres sons, d’autres genres, magnifiant ainsi un art que le groupe jugeait trop limité. Or, pour ce deuxième album, les suédois ont décidé d’aller encore plus loin. Et grand bien leur fasse ! Entre hardcore, émo, heavy, thrash, rock indé, prog, le tout avec un goût certain pour les ambiances mélancoliques, et sans renier la brutalité primaire qui le fit naître, « Origo » balade son auditeur au milieu d’une mer tumultueuse qui sait à l’occasion se faire charmeuse pour mieux le noyer dans ses propres questionnements, son propre mal-être. Burst est décidément un grand groupe, doté d’une personnalité attachante et d’une puissance émotionnelle certaine. On remarquera la présence accrue d’un chant clair masculin (et parfois d’un chant féminin) qui ne fait qu’accentuer l’humanité du groupe, et ajouter encore plus de nuances à un art qui n’en manque pas. On pense parfois à Disbelief pour le côté « rage désespérée », à Sick Of It All pour les vocaux hurlés couleur hardcore et à un bon compromis entre l’émo et le post hardcore pour la musicalité de la chose. Un joli melting-pot dont les artisans ne manquent pas de talent. (Marc Poteaux)
Relapse (dis. Season Of Mist) RR6657-2
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2.53 CRI Death metal
CRITERION : The Dominant
Criterion est américain et pratique le death metal comme une religion. Elève appliqué, il s’emploie à prendre exemple sur les maîtres du genre, et en ressort ce « The Dominant », soit neuf titres rappelant tant de formations qu’il devient impossible de déterminer laquelle a joué le plus grand rôle parmi les influences du groupe. C’est brutal, parfois technique, parfois mélodique, ça se balade entre uptempo et midtempo, et ça dépote sévère, même si ça manque de personnalité. Quelque part entre Vader et Bloodbath, Criterion a trouvé un interstice et s’y est faufilé. Il possède suffisamment de qualités pour ne pas se faire broyer, mais peut être pas assez pour sortir de son trou et être dévoilé au grand jour…(Marc Poteaux)
Morbid (dis. Adipocere) MR 113
CRITERION : The Dominant
Criterion est américain et pratique le death metal comme une religion. Elève appliqué, il s’emploie à prendre exemple sur les maîtres du genre, et en ressort ce « The Dominant », soit neuf titres rappelant tant de formations qu’il devient impossible de déterminer laquelle a joué le plus grand rôle parmi les influences du groupe. C’est brutal, parfois technique, parfois mélodique, ça se balade entre uptempo et midtempo, et ça dépote sévère, même si ça manque de personnalité. Quelque part entre Vader et Bloodbath, Criterion a trouvé un interstice et s’y est faufilé. Il possède suffisamment de qualités pour ne pas se faire broyer, mais peut être pas assez pour sortir de son trou et être dévoilé au grand jour…(Marc Poteaux)
Morbid (dis. Adipocere) MR 113
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2.21 DEU Pop rock
DEUS : Pocket Revolution
Le retour de l’enfant prodige belge après une trop longue absence, qui laissait même croire à certains que l’aventure était bel et bien terminée. Mais c’était mésestimer le potentiel créatif de , qui, désormais seul aux commandes, compte bien tout de même tirer son épingle du jeu. Et pourtant, je dois avouer ma déception face aux douze titres de cette révolution de poche qui porte bien son nom. Car oui, il faut se rendre à l’évidence, Deus a vieilli, et la fougue encore bien présente dans le formidable « Instant Crash » tend ici à disparaître petit à petit, au profit d’un rock mid-tempo mélancolique, aux motifs parfois un peu trop répétitifs. Bien sûr, notre héros n’est pas amorphe, et les guitares assassines d’antan surgissent encore parfois, comme sur une « Cold Sun Of Circumstance » très Deus-esque, ou une « Sun-Ra » pas du tout représentative de l’œuvre du jazzman. Un bon album d’un Deus réinventé, mais les fans devront se faire une raison ; le titre de leur compilation, « No More Loud Music » était peut-être prémonitoire…(Marc Poteaux)
V2 (dis.Sony) 19734712
DEUS : Pocket Revolution
Le retour de l’enfant prodige belge après une trop longue absence, qui laissait même croire à certains que l’aventure était bel et bien terminée. Mais c’était mésestimer le potentiel créatif de , qui, désormais seul aux commandes, compte bien tout de même tirer son épingle du jeu. Et pourtant, je dois avouer ma déception face aux douze titres de cette révolution de poche qui porte bien son nom. Car oui, il faut se rendre à l’évidence, Deus a vieilli, et la fougue encore bien présente dans le formidable « Instant Crash » tend ici à disparaître petit à petit, au profit d’un rock mid-tempo mélancolique, aux motifs parfois un peu trop répétitifs. Bien sûr, notre héros n’est pas amorphe, et les guitares assassines d’antan surgissent encore parfois, comme sur une « Cold Sun Of Circumstance » très Deus-esque, ou une « Sun-Ra » pas du tout représentative de l’œuvre du jazzman. Un bon album d’un Deus réinventé, mais les fans devront se faire une raison ; le titre de leur compilation, « No More Loud Music » était peut-être prémonitoire…(Marc Poteaux)
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2.53 DRA Black symphonique
DRAGONLORD : Black Wings Of Destiny
Quand les américains (dont certains membres de Testament) décident de pomper (un peu) la scène black sympho scandinave, cela donne Dragonlord. Si le premier album de la formation, « Rapture », lorgnait déjà bien vers Dimmu Borgir et consorts, celui-ci ne s’en cache plus et assume parfaitement, se privant de la petite part de personnalité qui avait jusque-là survécu. Plus que Dimmu Borgir, c’est à des groupes comme Catamenia, qui n’ont pas inventés la poudre mais savent la faire parler que l’on pense. En effet, ce « Black Wings of Destiny » est bien composé et présente des atouts indéniables, mais rentre quand même des deux pattes dans la catégorie des seconds couteaux, avec tous ses automatismes et ses clichés musicaux. Et se trouve donc encore à des kilomètres de maître Dimmu, ou même des outsiders Old Man’s Child. Bref, un album honnête, à l’allure de bouche-trou, convainquant mais sans plus. (Marc Poteaux)
New Media Studios (dis. Century Media) Promo
DRAGONLORD : Black Wings Of Destiny
Quand les américains (dont certains membres de Testament) décident de pomper (un peu) la scène black sympho scandinave, cela donne Dragonlord. Si le premier album de la formation, « Rapture », lorgnait déjà bien vers Dimmu Borgir et consorts, celui-ci ne s’en cache plus et assume parfaitement, se privant de la petite part de personnalité qui avait jusque-là survécu. Plus que Dimmu Borgir, c’est à des groupes comme Catamenia, qui n’ont pas inventés la poudre mais savent la faire parler que l’on pense. En effet, ce « Black Wings of Destiny » est bien composé et présente des atouts indéniables, mais rentre quand même des deux pattes dans la catégorie des seconds couteaux, avec tous ses automatismes et ses clichés musicaux. Et se trouve donc encore à des kilomètres de maître Dimmu, ou même des outsiders Old Man’s Child. Bref, un album honnête, à l’allure de bouche-trou, convainquant mais sans plus. (Marc Poteaux)
New Media Studios (dis. Century Media) Promo
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2.53 END Black metal
ENDSTILLE : Navigator
Endstille est un groupe de black allemand de seconde zone, pratiquant un style direct et sans fioritures, avec suffisamment de technique pour exécuter son art avec assurance et virulence. Et Endstille souffre des défauts inhérents aux groupes de seconde zone ; un mixage moyen, et un son de batterie assez pourri. Ce qui est fort dommage tant les titres de ce troisième album sont efficaces. Pas du tout originaux mais véritablement prenants, les dix titres peuplant ce disque auraient vraiment mérité de subir un autre traitement. Car Endstille est un bon groupe, et il aurait été fort intéressant de pouvoir mieux distinguer ce son de basse claquant, cette voix froide et haineuse, ces riffs de guitares tranchants comme une hache à deux mains. Qu’on aurait aimé qu’un Peter Tagtgren ou un Daniel Bergstrand croise un jour la route de Endstille, le prenne sous son aile et lui fasse enregistrer un album monstrueux ! Mais ce ne fut pas le cas, et il nous reste une œuvre fort sympathique d’un groupe qu’on aura hélas oublié dans deux semaines…(Marc Poteaux)
Twilight (dis. Twilight) 300-045
ENDSTILLE : Navigator
Endstille est un groupe de black allemand de seconde zone, pratiquant un style direct et sans fioritures, avec suffisamment de technique pour exécuter son art avec assurance et virulence. Et Endstille souffre des défauts inhérents aux groupes de seconde zone ; un mixage moyen, et un son de batterie assez pourri. Ce qui est fort dommage tant les titres de ce troisième album sont efficaces. Pas du tout originaux mais véritablement prenants, les dix titres peuplant ce disque auraient vraiment mérité de subir un autre traitement. Car Endstille est un bon groupe, et il aurait été fort intéressant de pouvoir mieux distinguer ce son de basse claquant, cette voix froide et haineuse, ces riffs de guitares tranchants comme une hache à deux mains. Qu’on aurait aimé qu’un Peter Tagtgren ou un Daniel Bergstrand croise un jour la route de Endstille, le prenne sous son aile et lui fasse enregistrer un album monstrueux ! Mais ce ne fut pas le cas, et il nous reste une œuvre fort sympathique d’un groupe qu’on aura hélas oublié dans deux semaines…(Marc Poteaux)
Twilight (dis. Twilight) 300-045
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2.53 GOR Death metal
GOREFEST : La Muerte
Le groupe hollandais Gorefest nous revient après 7 ans de réflexion, m’annonce-t-on avec fierté et une pointe de défi. Ah, ouais, c’est bien., rétorque-je avec un soupçon (mais alors juste un nuage) d’indifférence. Il faut dire que je n’ai jamais aimé la formation. La faute à un death (ou death thrash, ça dépend des époques) un peu lourdaud, un peu à la bourre sur ses camarades, et qui cherchait parfois ostensiblement à se raccrocher aux wagons, sans jamais vraiment y arriver. Mais si je me souviens bien, il n’y avait pas que ça…Bon, ça me reviendra, allez, file-moi ta galette, je vais te montrer ce que c’est que la conscience professionnelle ! Waw, dis-donc, sympa cette intro et…ah, ça y est, je me souviens. La voix. La voix de Jan Christian m’a toujours insupporté. Et ça ne change pas avec ce disque. Ce qui est déplorable car il est vrai que le groupe a composé de bons titres dans l’ensemble, à la fois brutaux et mélodiques, capables de susciter intérêt et headbanging chez tout métalleux qui se respecte. Mais voilà, il y a ces vocaux qui ne savent pas choisir entre death thrash et hardcore, et qui au final sonnent amateur. Je sais que j’ai tort, que je suis de mauvaise foi, tant cette voix peut rappeler celle de sieur Lars Goran Petrov sur « Wolverine Blues » d’Entombed. Mea culpa, j’avoue que cette ode à la faucheuse des tombeurs d’edam est un bon disque, certainement le meilleur du groupe depuis longtemps, à conseiller aux fans de death pas trop regardants sur le chant (ni sur l'artwork, franchement moche). (Marc Poteaux)
Nuclear Blast (dis. Warner) NB1494
GOREFEST : La Muerte
Le groupe hollandais Gorefest nous revient après 7 ans de réflexion, m’annonce-t-on avec fierté et une pointe de défi. Ah, ouais, c’est bien., rétorque-je avec un soupçon (mais alors juste un nuage) d’indifférence. Il faut dire que je n’ai jamais aimé la formation. La faute à un death (ou death thrash, ça dépend des époques) un peu lourdaud, un peu à la bourre sur ses camarades, et qui cherchait parfois ostensiblement à se raccrocher aux wagons, sans jamais vraiment y arriver. Mais si je me souviens bien, il n’y avait pas que ça…Bon, ça me reviendra, allez, file-moi ta galette, je vais te montrer ce que c’est que la conscience professionnelle ! Waw, dis-donc, sympa cette intro et…ah, ça y est, je me souviens. La voix. La voix de Jan Christian m’a toujours insupporté. Et ça ne change pas avec ce disque. Ce qui est déplorable car il est vrai que le groupe a composé de bons titres dans l’ensemble, à la fois brutaux et mélodiques, capables de susciter intérêt et headbanging chez tout métalleux qui se respecte. Mais voilà, il y a ces vocaux qui ne savent pas choisir entre death thrash et hardcore, et qui au final sonnent amateur. Je sais que j’ai tort, que je suis de mauvaise foi, tant cette voix peut rappeler celle de sieur Lars Goran Petrov sur « Wolverine Blues » d’Entombed. Mea culpa, j’avoue que cette ode à la faucheuse des tombeurs d’edam est un bon disque, certainement le meilleur du groupe depuis longtemps, à conseiller aux fans de death pas trop regardants sur le chant (ni sur l'artwork, franchement moche). (Marc Poteaux)
Nuclear Blast (dis. Warner) NB1494
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2.53 LOS Reprises latinos en metal velu
LOS LOS : Viva Los Los
Une troupe de pignoufs du metal ont décidé de reprendre des « classiques » du mauvais goût latino en donnant vie à un Rammstein chicano. Non, vous n’hallucinez pas, tout est vrai, et étant donné ma grande déviance, mon goût exagéré pour les reprises, c’était forcément un boulot pour moi que de chroniquer l’objet. Beaucoup moins fou et violent que les Ten Masked Men, les Les (tiens c’est pas déjà pris comme nom de groupe ça ?) n’en font pas moins un boucan du diable, et sont très carrés et consciencieux dans l’exécution de leurs titres « fétiches ». Et « exécution », c’est bien le mot. Car, sans vouloir défendre les versions originales, il faut tout de même avouer que leur côté bêtement entraînant a ici fait place à des riffs un peu lourdauds n’ayant pas grand-chose à voir avec la tonalité de départ, et le groupe n’en ressort pas grandi. C’est regrettable, tant cette initiative bienvenue aurait pu donner un résultat formidable si elle avait été abordée avec un peu plus de créativité et de talent. (Marc Poteaux)
Drakkar (dis. Sony) Promo
LOS LOS : Viva Los Los
Une troupe de pignoufs du metal ont décidé de reprendre des « classiques » du mauvais goût latino en donnant vie à un Rammstein chicano. Non, vous n’hallucinez pas, tout est vrai, et étant donné ma grande déviance, mon goût exagéré pour les reprises, c’était forcément un boulot pour moi que de chroniquer l’objet. Beaucoup moins fou et violent que les Ten Masked Men, les Les (tiens c’est pas déjà pris comme nom de groupe ça ?) n’en font pas moins un boucan du diable, et sont très carrés et consciencieux dans l’exécution de leurs titres « fétiches ». Et « exécution », c’est bien le mot. Car, sans vouloir défendre les versions originales, il faut tout de même avouer que leur côté bêtement entraînant a ici fait place à des riffs un peu lourdauds n’ayant pas grand-chose à voir avec la tonalité de départ, et le groupe n’en ressort pas grandi. C’est regrettable, tant cette initiative bienvenue aurait pu donner un résultat formidable si elle avait été abordée avec un peu plus de créativité et de talent. (Marc Poteaux)
Drakkar (dis. Sony) Promo
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2.53 PEL Post hardcore
PELICAN : The Fire In Our Throats Will Beckon The Thaw
Aux Etats-Unis comme ailleurs, Neurosis a fait des petits, et le post hardcore est devenu au fil des années un style bien établi, presque une institution. Chaque mois, un nouveau groupe débarque et nous étourdit de par sa maîtrise de l’émotion et de la technique. Le nouveau prétendant au titre se nomme Pelican. Oui, je sais, dans le genre « concours du nom le plus naze », ça se pose là, et le groupe part déjà avec un handicap. C’est donc qu’il est inconscient ou extrêmement sûr de lui. Après une écoute attentive des sept titres instrumentaux de cet album, on ne sait que choisir entre les deux solutions à l’énigme Pelican. Ce premier album oscille entre bonnes idées et à peu près, entre instants touchants et passages lourdauds. On attendra donc que le groupe mûrisse un petit peu, et se défasse de quelques automatismes malheureux (et pas très agréables à l’oreille) avant de cautionner son appartenance à la petite famille des bonnes formations de post hardcore. (Marc Poteaux)
Hydra Head (dis. Active Entertainment) HH666-91-CD
PELICAN : The Fire In Our Throats Will Beckon The Thaw
Aux Etats-Unis comme ailleurs, Neurosis a fait des petits, et le post hardcore est devenu au fil des années un style bien établi, presque une institution. Chaque mois, un nouveau groupe débarque et nous étourdit de par sa maîtrise de l’émotion et de la technique. Le nouveau prétendant au titre se nomme Pelican. Oui, je sais, dans le genre « concours du nom le plus naze », ça se pose là, et le groupe part déjà avec un handicap. C’est donc qu’il est inconscient ou extrêmement sûr de lui. Après une écoute attentive des sept titres instrumentaux de cet album, on ne sait que choisir entre les deux solutions à l’énigme Pelican. Ce premier album oscille entre bonnes idées et à peu près, entre instants touchants et passages lourdauds. On attendra donc que le groupe mûrisse un petit peu, et se défasse de quelques automatismes malheureux (et pas très agréables à l’oreille) avant de cautionner son appartenance à la petite famille des bonnes formations de post hardcore. (Marc Poteaux)
Hydra Head (dis. Active Entertainment) HH666-91-CD
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2.53 SOL Neo black metal
SOLEFALD : Red For Fire : An Icelandic Odyssey Part I
J’ai depuis leur premier et fantastique album « The Linear Scaffold » un attachement tout particulier aux norvégiens de Solefald. Et dans chaque nouvel album, je cherche des réminiscences de cette époque, de petits morceaux de magie originelle. Car, un peu à la manière de leurs cousins d’Arcturus, avec qui ils ont de nombreux points communs, Solefald a une créativité en dents de scie, évoluant au gré des envies musicales, des expérimentations de ses géniteurs. Alors quid est de ce « Red For Fire » ? Et bien, on commence avec un saxophone enchanteur qui nous rappelle certains passages du « Perdition City » d’Ulver, pour repartir ensuite vers plus de sauvagerie neo black, entrecoupée de passages futuristes, orchestraux, inquiétants ou étranges. Avec toujours ce petit côté baroque et théâtral qui fait tout le charme de la formation. Cet album se présente un peu comme un compromis entre les premiers pas de Solefald et ses albums plus récents, et saura séduire son auditoire par ses mélodies savantes, sa violence psychotique et, tout simplement, son génie. Ils sont trop forts, ces norvégiens. (Marc Poteaux)
Season Of Mist (dis. Season Of Mist) SOM 110
SOLEFALD : Red For Fire : An Icelandic Odyssey Part I
J’ai depuis leur premier et fantastique album « The Linear Scaffold » un attachement tout particulier aux norvégiens de Solefald. Et dans chaque nouvel album, je cherche des réminiscences de cette époque, de petits morceaux de magie originelle. Car, un peu à la manière de leurs cousins d’Arcturus, avec qui ils ont de nombreux points communs, Solefald a une créativité en dents de scie, évoluant au gré des envies musicales, des expérimentations de ses géniteurs. Alors quid est de ce « Red For Fire » ? Et bien, on commence avec un saxophone enchanteur qui nous rappelle certains passages du « Perdition City » d’Ulver, pour repartir ensuite vers plus de sauvagerie neo black, entrecoupée de passages futuristes, orchestraux, inquiétants ou étranges. Avec toujours ce petit côté baroque et théâtral qui fait tout le charme de la formation. Cet album se présente un peu comme un compromis entre les premiers pas de Solefald et ses albums plus récents, et saura séduire son auditoire par ses mélodies savantes, sa violence psychotique et, tout simplement, son génie. Ils sont trop forts, ces norvégiens. (Marc Poteaux)
Season Of Mist (dis. Season Of Mist) SOM 110
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2.53 TYR Black symphonique
TYRANT : Grimoires
Du Japon, nous autres européens ne connaissons pas grand-chose, surtout au niveau extremisme musical. Certes, Sigh a ouvert la voie il y a quelques années, et plus récemment Kadenzza s’est engouffré dans la brèche. Mais de Tyrant, je n’avais jamais entendu parler. Pourtant, ce « Grimoires » est le déjà troisième album du combo, et dès son intro on a l’intuition qu’on a pas affaire à des petits joueurs. Tyrant pratique un black symphonique d’inspiration assez « horreur gothique » à la Morgul. Très axés sur les claviers symphoniques et sur les guitares virtuoses, les titres ne se déparent pourtant pas d’une bonne dose de violence. A bien y réfléchir, on pourrait comparer cet album au « Firestorm » des russes de Tvangeste, autre très bonne surprise provenant d’un pays qui ne rime pas forcément avec black metal au départ. Et même si on atteint pas ici le niveau d’excellence du groupe suscité, un peu d’expérience supplémentaire suffira à Tyrant pour accéder à un nouveau palier et mettre tout le monde d’accord, la qualité de ce produit ne fait aucun doute là-dessus. Un challenger sérieux venu d’Asie, avec lequel le petit monde du metal extrême devra compter les années à venir…(Marc Poteaux)
World chaos (dis. World chaos) KDM 017
TYRANT : Grimoires
Du Japon, nous autres européens ne connaissons pas grand-chose, surtout au niveau extremisme musical. Certes, Sigh a ouvert la voie il y a quelques années, et plus récemment Kadenzza s’est engouffré dans la brèche. Mais de Tyrant, je n’avais jamais entendu parler. Pourtant, ce « Grimoires » est le déjà troisième album du combo, et dès son intro on a l’intuition qu’on a pas affaire à des petits joueurs. Tyrant pratique un black symphonique d’inspiration assez « horreur gothique » à la Morgul. Très axés sur les claviers symphoniques et sur les guitares virtuoses, les titres ne se déparent pourtant pas d’une bonne dose de violence. A bien y réfléchir, on pourrait comparer cet album au « Firestorm » des russes de Tvangeste, autre très bonne surprise provenant d’un pays qui ne rime pas forcément avec black metal au départ. Et même si on atteint pas ici le niveau d’excellence du groupe suscité, un peu d’expérience supplémentaire suffira à Tyrant pour accéder à un nouveau palier et mettre tout le monde d’accord, la qualité de ce produit ne fait aucun doute là-dessus. Un challenger sérieux venu d’Asie, avec lequel le petit monde du metal extrême devra compter les années à venir…(Marc Poteaux)
World chaos (dis. World chaos) KDM 017
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2.63 PRO Punk metal
PROPAGANDHI : Potemkin City Limits
Revoici les punks rebelles de Propagandhi pour leur quatrième album, après quatre ans d’absence. Proposant un compromis entre punk metal et éléments pop, le trio s’y entend pour composer des titres puissants, entraînants et pourtant très « radio-friendly ». Mais attention, ce n’est pas le but du groupe, loin de là. Propagandhi est un groupe véritablement punk, c’est à dire fortement engagé, politiquement et socialement, et totalement en opposition avec les basses manœuvres mercantiles. Rebelle au point d’avoir refusé l’invitation de Fat Mike à l’occasion de ses compilations « Rock Against Bush » et envisageant même leur départ de Fat Wreck pour cause d’« incompatibilité de culture » (sic). Il suffira aux curieux et aux passionnés de compulser les pages du livret pour y lire les paroles, ou celles de leur site web pour en apprendre plus. Quant aux autres, ils pourront profiter des douze excellents titres de cet album sans forcément chercher à aller plus loin. (Marc Poteaux)
Fat Wreck (dis. Atoll) FAT 683
PROPAGANDHI : Potemkin City Limits
Revoici les punks rebelles de Propagandhi pour leur quatrième album, après quatre ans d’absence. Proposant un compromis entre punk metal et éléments pop, le trio s’y entend pour composer des titres puissants, entraînants et pourtant très « radio-friendly ». Mais attention, ce n’est pas le but du groupe, loin de là. Propagandhi est un groupe véritablement punk, c’est à dire fortement engagé, politiquement et socialement, et totalement en opposition avec les basses manœuvres mercantiles. Rebelle au point d’avoir refusé l’invitation de Fat Mike à l’occasion de ses compilations « Rock Against Bush » et envisageant même leur départ de Fat Wreck pour cause d’« incompatibilité de culture » (sic). Il suffira aux curieux et aux passionnés de compulser les pages du livret pour y lire les paroles, ou celles de leur site web pour en apprendre plus. Quant aux autres, ils pourront profiter des douze excellents titres de cet album sans forcément chercher à aller plus loin. (Marc Poteaux)
Fat Wreck (dis. Atoll) FAT 683
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