Chroniques d'Avril 2006
Modérateur : Lopez Noël
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Chroniques d'Avril 2006
2.00 A.ECL Compilation régionale
DIVERS ARTISTES : Les éclectiques vol.2
Absynthetic est un jeune label de ch’nord de la France qui nous propose ici le deuxième volume d’une compilation destinée à faire découvrir au plus grand nombre les talents de la région, tous styles confondus. Les 16 titres ici présents, issus du répertoire d’autant d’artistes différents, font donc voyager l’auditeur comme rarement il pourra le faire. Sans détailler la totalité des plages, je m’attarderai plus particulièrement sur la chanson de Jérôme Attal, au parfum de Diabologum et consorts, le rock gothique old school mais efficace de Trouble Fait, le rock de Svald qui côtoie ici la rage primale, Wombat avec un titre classique mais efficace de metal hardcore, et surtout, pour le fan de bizarreries que je suis, la perle noire de cette sélection, j’ai nommé Costa Gravos, avec une monstruosité de six minutes et quelques qui rappelle le meilleur de Mr Bungle et Carnival In Coal. Absynthetic nous prouve s’il en était besoin que la relève est à nos portes et mérite toute notre attention. Chti rocks ! (Marc Poteaux)
Absynthetic (dis.Absynthetic) ABS009
DIVERS ARTISTES : Les éclectiques vol.2
Absynthetic est un jeune label de ch’nord de la France qui nous propose ici le deuxième volume d’une compilation destinée à faire découvrir au plus grand nombre les talents de la région, tous styles confondus. Les 16 titres ici présents, issus du répertoire d’autant d’artistes différents, font donc voyager l’auditeur comme rarement il pourra le faire. Sans détailler la totalité des plages, je m’attarderai plus particulièrement sur la chanson de Jérôme Attal, au parfum de Diabologum et consorts, le rock gothique old school mais efficace de Trouble Fait, le rock de Svald qui côtoie ici la rage primale, Wombat avec un titre classique mais efficace de metal hardcore, et surtout, pour le fan de bizarreries que je suis, la perle noire de cette sélection, j’ai nommé Costa Gravos, avec une monstruosité de six minutes et quelques qui rappelle le meilleur de Mr Bungle et Carnival In Coal. Absynthetic nous prouve s’il en était besoin que la relève est à nos portes et mérite toute notre attention. Chti rocks ! (Marc Poteaux)
Absynthetic (dis.Absynthetic) ABS009
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2.53 RAM Rammstein
RAMMSTEIN : Rosenrot
Nos allemands préférés tiennent vraiment un rythme infernal depuis quelques temps. « Reise, Reise » pas encore oublié, ils nous livrent ce « Rosenrot », au très beau layout, directement en rapport avec le titre de son prédécesseur. La musique n’a, comme on pouvait s’y attendre, que peu évolué. On retrouve ce son, ces riffs et cette voix si particulière qui font le succès du groupe. Sensiblement plus froid, plus brut que « Reise », bien qu’empruntant parfois des voies plus pop (voir l’étonnante présence de Sharleen Spiteri de Texas sur la ballade momolle « Stirb Nicht Vor Mir », ou la vraiment chiante « Ein Lied » en fin de parcours), ce nouvel album semble être un album de transition, annonciateur d’une remise en question prochaine, qui semble inévitable pour éviter aux teutons de tourner en rond. Vous l’aurez compris, « Rosenrot » est un album en demi-teinte, où Rammstein assure le minimum syndical, sans trop se mouiller. Histoire de ne pas montrer à ses fans qu’il est au bord de l’implosion, avec son guitariste expatrié aux Etats-Unis, les relations de loin en loin entre ses membres, et les projets parallèles débilos (Los Los) qui font craindre le pire ? On attend donc un nouvel album du combo sous forme de retour en grâce avec impatience ! (Marc Poteaux)
Universal (dis. Universal) 987 458-8
RAMMSTEIN : Rosenrot
Nos allemands préférés tiennent vraiment un rythme infernal depuis quelques temps. « Reise, Reise » pas encore oublié, ils nous livrent ce « Rosenrot », au très beau layout, directement en rapport avec le titre de son prédécesseur. La musique n’a, comme on pouvait s’y attendre, que peu évolué. On retrouve ce son, ces riffs et cette voix si particulière qui font le succès du groupe. Sensiblement plus froid, plus brut que « Reise », bien qu’empruntant parfois des voies plus pop (voir l’étonnante présence de Sharleen Spiteri de Texas sur la ballade momolle « Stirb Nicht Vor Mir », ou la vraiment chiante « Ein Lied » en fin de parcours), ce nouvel album semble être un album de transition, annonciateur d’une remise en question prochaine, qui semble inévitable pour éviter aux teutons de tourner en rond. Vous l’aurez compris, « Rosenrot » est un album en demi-teinte, où Rammstein assure le minimum syndical, sans trop se mouiller. Histoire de ne pas montrer à ses fans qu’il est au bord de l’implosion, avec son guitariste expatrié aux Etats-Unis, les relations de loin en loin entre ses membres, et les projets parallèles débilos (Los Los) qui font craindre le pire ? On attend donc un nouvel album du combo sous forme de retour en grâce avec impatience ! (Marc Poteaux)
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2.6 HOR Popabilly
HORRORPOPS : Bring It On !
J’avais aimé le précédent album du groupe, le bien nommé « Hell Yeah ! », et son psycho pop billy frais et sautillant. Ce deuxième album recentre le propos vers plus d’éléments pop, et même si l’instrumentation est encore psycho et qu’un ou deux titres sortent du lot (« Where You Can’t Follow » en particulier), le tout reste assez plat, et j’ai une méchante tendance à jouer de l’avance rapide sur ce coup-là. Dommage pour ce supergroupe qui, on le sait, individuellement comme collectivement, est capable de beaucoup mieux. (Marc Poteaux)
Hellcat (dis. Epitaph) 0473-2
HORRORPOPS : Bring It On !
J’avais aimé le précédent album du groupe, le bien nommé « Hell Yeah ! », et son psycho pop billy frais et sautillant. Ce deuxième album recentre le propos vers plus d’éléments pop, et même si l’instrumentation est encore psycho et qu’un ou deux titres sortent du lot (« Where You Can’t Follow » en particulier), le tout reste assez plat, et j’ai une méchante tendance à jouer de l’avance rapide sur ce coup-là. Dommage pour ce supergroupe qui, on le sait, individuellement comme collectivement, est capable de beaucoup mieux. (Marc Poteaux)
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2.66 QUE Rock stoner
QUEENS OF THE STONE AGE : Lullabies To Paralyze
Le nouveau Queens prend tout le monde à rebrousse-poil en démarrant par une minute et vingt-deux secondes de douceur acoustique assénées par notre ami Mark Lanegan. Mais rassurez-vous, on retrouve les grattes typiquement stoner dès les deuxième titre, le très réussi « Medication », bien graisseux comme on aime. On enchaîne avec « Everybody Knows That You Are Insane », certainement l’un des tout meilleurs titres de ce 4e album, et on ne redescend que très rarement sur le plancher des vaches par la suite. Plus travaillé, plus ténébreux, moins immédiat et jouissivement rock n’ roll que ses aînés, « Lullabies To Paralyze » est pourtant un très bon album d’un Queens Of The Stone Age qui a décidé de mettre sa rage et son savoir-faire au service d’une expression encore plus personnelle, et d’en mettre plein les oreilles de ses fans et des autres. Vache que ça fait du bien de se prendre une beigne par un Homme ! (Marc Poteaux)
Interscope (dis. Universal) 98802960
QUEENS OF THE STONE AGE : Lullabies To Paralyze
Le nouveau Queens prend tout le monde à rebrousse-poil en démarrant par une minute et vingt-deux secondes de douceur acoustique assénées par notre ami Mark Lanegan. Mais rassurez-vous, on retrouve les grattes typiquement stoner dès les deuxième titre, le très réussi « Medication », bien graisseux comme on aime. On enchaîne avec « Everybody Knows That You Are Insane », certainement l’un des tout meilleurs titres de ce 4e album, et on ne redescend que très rarement sur le plancher des vaches par la suite. Plus travaillé, plus ténébreux, moins immédiat et jouissivement rock n’ roll que ses aînés, « Lullabies To Paralyze » est pourtant un très bon album d’un Queens Of The Stone Age qui a décidé de mettre sa rage et son savoir-faire au service d’une expression encore plus personnelle, et d’en mettre plein les oreilles de ses fans et des autres. Vache que ça fait du bien de se prendre une beigne par un Homme ! (Marc Poteaux)
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2.24 SMO Pop indé
SMOKING POPES : At Metro
Les Smoking Popes sont apparemment un groupe culte de rock indé ricain, révéré par des formations emo comme Fall Out Boy ou Alkaline Trio. Dans la bio, il y a aussi une citation de Morrissey. Et je dois dire que la voix de Josh Caterer, ci-devant frontman et guitariste-compositeur du quatuor, me fait étrangement penser à celle de l’ex-leader des Smiths. Ah, les Smiths ! Groupe pop ultime et d’une classe intemporelle pour les uns, formidable métaphore musicale de l’ennui profond pour moi ! Attention, les Smoking Popes sont tout de même beaucoup plus pêchus que le flegmatique gay culte. Et pourtant je sens très vite poindre en moi une lassitude certaine après les deux premiers titres, jamais démentie tout au long de ce live de retrouvailles. Alors certes, je ne peux juger de l’interprétation du répertoire d’un groupe que je ne connaissais pas il y a encore deux jours, mais je peux affirmer haut et fort que le rock indé des Popes a pris un coup de vieux, et aura du mal à retrouver un public autre que ses die-hard fans. A bon entendeur…(Marc Poteaux)
Victory (dis.Overcome) VR295
SMOKING POPES : At Metro
Les Smoking Popes sont apparemment un groupe culte de rock indé ricain, révéré par des formations emo comme Fall Out Boy ou Alkaline Trio. Dans la bio, il y a aussi une citation de Morrissey. Et je dois dire que la voix de Josh Caterer, ci-devant frontman et guitariste-compositeur du quatuor, me fait étrangement penser à celle de l’ex-leader des Smiths. Ah, les Smiths ! Groupe pop ultime et d’une classe intemporelle pour les uns, formidable métaphore musicale de l’ennui profond pour moi ! Attention, les Smoking Popes sont tout de même beaucoup plus pêchus que le flegmatique gay culte. Et pourtant je sens très vite poindre en moi une lassitude certaine après les deux premiers titres, jamais démentie tout au long de ce live de retrouvailles. Alors certes, je ne peux juger de l’interprétation du répertoire d’un groupe que je ne connaissais pas il y a encore deux jours, mais je peux affirmer haut et fort que le rock indé des Popes a pris un coup de vieux, et aura du mal à retrouver un public autre que ses die-hard fans. A bon entendeur…(Marc Poteaux)
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2.23 BAY Rock acoustique
BAYSIDE : Acoustic
Il y a quelques mois, je chroniquais le premier album, éponyme, de Bayside, trio d’emo américain. Et y prenais un certain plaisir, tant le groupe présentait d’évidentes qualités. Leur chemin vers une gloire bien méritée a été stoppé brutalement par un terrible accident de la route qui a emporté leur batteur, John Beatz, à qui est dédié cet album. C’est donc avec un album de versions acoustiques, intime et pudique, que le désormais duo reprend contact avec son public. Accompagné d’un dvd enregistré lors de la dernière date de leur tournée, ce vrai-faux album est à la fois une bonne façon de redécouvrir le groupe sous un autre aspect (même si les versions ne sont pas fondamentalement différentes des originaux), et un bel hommage, tout en pudeur, à leur ami disparu. A noter la présence de deux reprises, l’une des Smoking Popes et l’autre du « Baby Britain » d’Elliott Smith. (Marc Poteaux)
Victory (dis. Overcome) VR293
BAYSIDE : Acoustic
Il y a quelques mois, je chroniquais le premier album, éponyme, de Bayside, trio d’emo américain. Et y prenais un certain plaisir, tant le groupe présentait d’évidentes qualités. Leur chemin vers une gloire bien méritée a été stoppé brutalement par un terrible accident de la route qui a emporté leur batteur, John Beatz, à qui est dédié cet album. C’est donc avec un album de versions acoustiques, intime et pudique, que le désormais duo reprend contact avec son public. Accompagné d’un dvd enregistré lors de la dernière date de leur tournée, ce vrai-faux album est à la fois une bonne façon de redécouvrir le groupe sous un autre aspect (même si les versions ne sont pas fondamentalement différentes des originaux), et un bel hommage, tout en pudeur, à leur ami disparu. A noter la présence de deux reprises, l’une des Smoking Popes et l’autre du « Baby Britain » d’Elliott Smith. (Marc Poteaux)
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2.23 COL Pop rock
COLDPLAY : X & Y
Chris Martin et les siens sont limite pénibles. Ils ne prétendent pas être les nouveaux Beatles, leurs frasques ne recouvrent pas la une des tabloïds, ils ne se déchirent pas, et sont même écolos et favorables au commerce équitable. Et, comble du mauvais goût de leur part, ils sortent un troisième album irréprochable. Car des treize titres égrenés ici, aucun n’est mauvais. Et les singles ne sont même pas forcément les titres les plus attachants. Que dire ? La pop intimiste des anglais, toujours empreinte de mélancolie, est toujours aussi efficace, et l’auditoire du groupe risque encore une fois de s’en trouver augmenté. Alors oui, je pourrais vous gâcher le plaisir de la découverte en décrivant chaque titre de l’album, à grand renfort de métaphores, mais je n’en ai franchement pas envie. Si vous saviez à quel point c’est fatigant de chercher des arguments pour défendre un disque qui n’en a pas besoin et qui présente tant de qualités que la difficulté c’est de choisir laquelle on va évoquer en premier…(Marc Poteaux)
Parlophone (dis. Emi) 112802
COLDPLAY : X & Y
Chris Martin et les siens sont limite pénibles. Ils ne prétendent pas être les nouveaux Beatles, leurs frasques ne recouvrent pas la une des tabloïds, ils ne se déchirent pas, et sont même écolos et favorables au commerce équitable. Et, comble du mauvais goût de leur part, ils sortent un troisième album irréprochable. Car des treize titres égrenés ici, aucun n’est mauvais. Et les singles ne sont même pas forcément les titres les plus attachants. Que dire ? La pop intimiste des anglais, toujours empreinte de mélancolie, est toujours aussi efficace, et l’auditoire du groupe risque encore une fois de s’en trouver augmenté. Alors oui, je pourrais vous gâcher le plaisir de la découverte en décrivant chaque titre de l’album, à grand renfort de métaphores, mais je n’en ai franchement pas envie. Si vous saviez à quel point c’est fatigant de chercher des arguments pour défendre un disque qui n’en a pas besoin et qui présente tant de qualités que la difficulté c’est de choisir laquelle on va évoquer en premier…(Marc Poteaux)
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2.53 ATR Heavy emo hardcore
ATREYU : A Death Grip On Yesterday
Orange County ne produit pas que des formations de ska revival, qu’on se le dise. Le quintette qui nous intéresse aujourd’hui, fort des ventes plus qu’encourageantes de ses deux premiers albums, nous présente son nouvel album, soit neuf titres d’un -core qui ne sait choisir entre heavy, emo et hard. Remarquez, c’est pas forcément plus mal, et c’est certainement ce qui a fait le succès du combo jusque-là. Et ce qui le fera probablement encore avec « A Death Grip On Yesterday », très bon disque dans le genre, sachant allier riffs velus, mélodies catchy, influences heavy metal bien exploitées, jouant de la dualité des voix sans surjouer, rappelant pas mal les meilleurs groupes de Lifeforce mais doté de suffisamment de talent pour soutenir la comparaison et s’imposer comme un ténor du genre. Ajoutez à cela une exposition médiatique certaine (grosse campagne de pub pour la sortie de cet album, présence sur la bof du mauvais Underworld 2, qui a tout de même fait un carton monstrueux là-bas), et vous obtenez une formation et un album au potentiel certain, qui mérite vraiment l’intérêt qu’on lui porte. (Marc Poteaux)
Victory (dis. Overcome) VR240
ATREYU : A Death Grip On Yesterday
Orange County ne produit pas que des formations de ska revival, qu’on se le dise. Le quintette qui nous intéresse aujourd’hui, fort des ventes plus qu’encourageantes de ses deux premiers albums, nous présente son nouvel album, soit neuf titres d’un -core qui ne sait choisir entre heavy, emo et hard. Remarquez, c’est pas forcément plus mal, et c’est certainement ce qui a fait le succès du combo jusque-là. Et ce qui le fera probablement encore avec « A Death Grip On Yesterday », très bon disque dans le genre, sachant allier riffs velus, mélodies catchy, influences heavy metal bien exploitées, jouant de la dualité des voix sans surjouer, rappelant pas mal les meilleurs groupes de Lifeforce mais doté de suffisamment de talent pour soutenir la comparaison et s’imposer comme un ténor du genre. Ajoutez à cela une exposition médiatique certaine (grosse campagne de pub pour la sortie de cet album, présence sur la bof du mauvais Underworld 2, qui a tout de même fait un carton monstrueux là-bas), et vous obtenez une formation et un album au potentiel certain, qui mérite vraiment l’intérêt qu’on lui porte. (Marc Poteaux)
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2.6 STR Ska punk plus ska que punk
STREETLIGHT MANIFESTO : Keasby Nights 2
A l’origine de cet album, une drôle d’histoire. En effet, Streetlight Manifesto est ce qu’on appelle un supergroupe, qui a un jour ensoleillé décidé de sortir ses cuivres pour rendre hommage à une autre formation de ska-punk, Catch 22 (dont le groupe compte des ex-membres) en reprenant intégralement leur album « Keasby Nights ». Et vous allez me dire : « ben pourquoi ? ». Alors là, aucune idée. Le groupe lui-même refuse de se justifier, de s’expliquer là-dessus, c’est dire ! Reste le contenu, un ska sympa, frais, fortement cuivré et rythmé, pas original pour un sou mais pas dégueulasse pour autant. Bon, autant être franc avec vous, ce n’est pas exactement le ska que je préfère, c’est beaucoup trop guilleret pour moi, trop « album de l’été », et pas assez rock. Mais je suis un type étrange et tordu, et j’ai des goûts bizarres, je vous l’accorde sans mal. Et hormis ce jugement purement égoïste, je conçois sans peine que cette relecture puisse enthousiasmer les fans du genre tant elle accumule les réussites à tous les niveaux. Je les encourage donc à en faire l’acquisition, mais pour ma part, je passe mon tour. (Marc Poteaux)
Victory (dis. Overcome) VR240
STREETLIGHT MANIFESTO : Keasby Nights 2
A l’origine de cet album, une drôle d’histoire. En effet, Streetlight Manifesto est ce qu’on appelle un supergroupe, qui a un jour ensoleillé décidé de sortir ses cuivres pour rendre hommage à une autre formation de ska-punk, Catch 22 (dont le groupe compte des ex-membres) en reprenant intégralement leur album « Keasby Nights ». Et vous allez me dire : « ben pourquoi ? ». Alors là, aucune idée. Le groupe lui-même refuse de se justifier, de s’expliquer là-dessus, c’est dire ! Reste le contenu, un ska sympa, frais, fortement cuivré et rythmé, pas original pour un sou mais pas dégueulasse pour autant. Bon, autant être franc avec vous, ce n’est pas exactement le ska que je préfère, c’est beaucoup trop guilleret pour moi, trop « album de l’été », et pas assez rock. Mais je suis un type étrange et tordu, et j’ai des goûts bizarres, je vous l’accorde sans mal. Et hormis ce jugement purement égoïste, je conçois sans peine que cette relecture puisse enthousiasmer les fans du genre tant elle accumule les réussites à tous les niveaux. Je les encourage donc à en faire l’acquisition, mais pour ma part, je passe mon tour. (Marc Poteaux)
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2.23 POW Pop rock
POWTER, Daniel : Eponyme
Deuxième album pour Daniel Powter, nouvelle coqueluche de la pop bien propre sur elle. Oui, bon, ça arrive à tout le monde de se tromper. Une belle gueule, un single un peu cliché, et on est vite catalogué comme une baudruche, avant même de donner une chance à un album immense, peut-être le meilleur de l’année dans le genre ! Pfffff naaaan j’déconne. Cet album est lisse. Lisse mais pas sans surprise ! Imaginez un peu ; vendu comme un album de pop mielleuse, il arrivera peut-être à décevoir ses acquéreurs. Car non content de roucouler, Daniel a une certain idée du groove, et nous tente même l’imitation de Macy Gray sur « Suspect ». Ces dix titres trouveront pourtant preneur chez les moins exigeants, car Mr Powter, aussi nouille soit-il, sait tout de même composer qui tiennent la route. Plats, insipides, mais bien composés. Mouais. Beurk quand même. (Marc Poteaux)
Warner (dis. Wea) 48809-2
POWTER, Daniel : Eponyme
Deuxième album pour Daniel Powter, nouvelle coqueluche de la pop bien propre sur elle. Oui, bon, ça arrive à tout le monde de se tromper. Une belle gueule, un single un peu cliché, et on est vite catalogué comme une baudruche, avant même de donner une chance à un album immense, peut-être le meilleur de l’année dans le genre ! Pfffff naaaan j’déconne. Cet album est lisse. Lisse mais pas sans surprise ! Imaginez un peu ; vendu comme un album de pop mielleuse, il arrivera peut-être à décevoir ses acquéreurs. Car non content de roucouler, Daniel a une certain idée du groove, et nous tente même l’imitation de Macy Gray sur « Suspect ». Ces dix titres trouveront pourtant preneur chez les moins exigeants, car Mr Powter, aussi nouille soit-il, sait tout de même composer qui tiennent la route. Plats, insipides, mais bien composés. Mouais. Beurk quand même. (Marc Poteaux)
Warner (dis. Wea) 48809-2
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2.53 KAT Death metal
KATAKLYSM : In The Arms Of Devastation
Tous les deux ans, Kataklysm nous sort un nouvel album de death. Et à chaque fois, on se dit qu’ils sont pas mauvais, ces canadiens, mais qu’ils manquent d’un petit quelque chose pour vraiment sortir du lot. Ce « In The Arms Of Devastation » changera-t-il la donne ? Les neuf nouveaux titres de ce brûlot, très orientés old-school, présentent bien des qualités. Des riffs d’une efficacité certaine, des vocaux bien calibrés (entendez : ayant su faire un compromis entre l’ours et le goret), des refrains accrocheurs, des titres pêchus tout en restant diablement mélodiques, soit un peu la recette d’un groupe comme Bloodbath. Bon, pas la même qualité de composition peut-être, mais les idées sont bien là et l’interprétation ne leur fait jamais défaut. Certainement le meilleur album de Kataklysm sorti à ce jour. (Marc Poteaux)
Nuclear Blast (dis. Warner) NB1527
KATAKLYSM : In The Arms Of Devastation
Tous les deux ans, Kataklysm nous sort un nouvel album de death. Et à chaque fois, on se dit qu’ils sont pas mauvais, ces canadiens, mais qu’ils manquent d’un petit quelque chose pour vraiment sortir du lot. Ce « In The Arms Of Devastation » changera-t-il la donne ? Les neuf nouveaux titres de ce brûlot, très orientés old-school, présentent bien des qualités. Des riffs d’une efficacité certaine, des vocaux bien calibrés (entendez : ayant su faire un compromis entre l’ours et le goret), des refrains accrocheurs, des titres pêchus tout en restant diablement mélodiques, soit un peu la recette d’un groupe comme Bloodbath. Bon, pas la même qualité de composition peut-être, mais les idées sont bien là et l’interprétation ne leur fait jamais défaut. Certainement le meilleur album de Kataklysm sorti à ce jour. (Marc Poteaux)
Nuclear Blast (dis. Warner) NB1527
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2.53 IN Heavy death
IN FLAMES : Come Clarity
In Flames a, à l’instar d’un Soilwork, un parcours remarquable. A ses débuts, beaucoup ne voyaient en lui qu’une pâle copie d’un Dark Tranquillity, en plus brouillon. Mais, faisant fi de l’adversité, la formation suédoise persévéra et s’attacha à produire une musique plus personnelle et originale. C’est ainsi qu’au cours des années, le groupe a peu à peu attiré les regards, est passé du statut de second couteau qui sort des disques sympa à celui de groupe dont on attend la nouvelle production, curieux de connaître le nouveau stade d’évolution de sa musique. « Come Clarity » est un très bon compromis entre heavycore et death mélodique. Les titres sont concis, ultra-efficaces, peuplés de riffs terrassants et de vocaux d’une complémentarité parfaite, ils s’enchaînent sans temps mort, et l’album se paie le luxe de calmer le jeu sur un dernier morceau instrumental assez mélancolique et sombre et très réussi, « Your Bedtime Story Is Scaring Everyone ». In Flames signe là un album exemplaire, qui saura sans peine balayer les arguments de ses détracteurs et s’assurer une place de choix dans le cœur des fans de metal extrême classieux. (Marc Poteaux)
Nuclear Blast (dis. Warner) NB1309
IN FLAMES : Come Clarity
In Flames a, à l’instar d’un Soilwork, un parcours remarquable. A ses débuts, beaucoup ne voyaient en lui qu’une pâle copie d’un Dark Tranquillity, en plus brouillon. Mais, faisant fi de l’adversité, la formation suédoise persévéra et s’attacha à produire une musique plus personnelle et originale. C’est ainsi qu’au cours des années, le groupe a peu à peu attiré les regards, est passé du statut de second couteau qui sort des disques sympa à celui de groupe dont on attend la nouvelle production, curieux de connaître le nouveau stade d’évolution de sa musique. « Come Clarity » est un très bon compromis entre heavycore et death mélodique. Les titres sont concis, ultra-efficaces, peuplés de riffs terrassants et de vocaux d’une complémentarité parfaite, ils s’enchaînent sans temps mort, et l’album se paie le luxe de calmer le jeu sur un dernier morceau instrumental assez mélancolique et sombre et très réussi, « Your Bedtime Story Is Scaring Everyone ». In Flames signe là un album exemplaire, qui saura sans peine balayer les arguments de ses détracteurs et s’assurer une place de choix dans le cœur des fans de metal extrême classieux. (Marc Poteaux)
Nuclear Blast (dis. Warner) NB1309
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2.53 IMP Punk black metal
IMPALED NAZARENE : Pro Patria Finlandia
Même si l’idée de mêler le black au back m’a dès le départ séduit, je n’ai jamais réussi à accroché à l’art des Finlandais, mis à part quelques titres épars. Mais que voulez-vous, je suis (parfois) consciencieux, et j’aime me remettre en question. Alors je mets la rondelle dans le lecteur, et commence une écoute studieuse. 14 titres passent, tous aussi speed punk black les uns que les autres, peuplés de vocaux écorchés, de riffs simples mais efficaces, de textes politiquement incorrects. Et, hormis quelques exceptions, comme sur les autres albums du groupe (ici « One Dead Nation Under Dead God », « Contempt » et à la limite « Hate – Despise – Arrogance »), les titres s’enchaînent et se ressemblent sans déclencher la moindre excitation chez moi. Dommage qu’un groupe dont les side-projects dénotaient une certaine créativité (au moins pour Diabolos Rising, et un peu moins déjà pour Raism) soit si peu original dans la « vie quotidienne ». M’enfin, ils peuvent se targuer d’être les AC/DC du punk black, et ils sont sympathiques, alors…Vivre et laisser vivre…(Marc Poteaux)
Osmose (dis. Season Of Mist) OPCD178
IMPALED NAZARENE : Pro Patria Finlandia
Même si l’idée de mêler le black au back m’a dès le départ séduit, je n’ai jamais réussi à accroché à l’art des Finlandais, mis à part quelques titres épars. Mais que voulez-vous, je suis (parfois) consciencieux, et j’aime me remettre en question. Alors je mets la rondelle dans le lecteur, et commence une écoute studieuse. 14 titres passent, tous aussi speed punk black les uns que les autres, peuplés de vocaux écorchés, de riffs simples mais efficaces, de textes politiquement incorrects. Et, hormis quelques exceptions, comme sur les autres albums du groupe (ici « One Dead Nation Under Dead God », « Contempt » et à la limite « Hate – Despise – Arrogance »), les titres s’enchaînent et se ressemblent sans déclencher la moindre excitation chez moi. Dommage qu’un groupe dont les side-projects dénotaient une certaine créativité (au moins pour Diabolos Rising, et un peu moins déjà pour Raism) soit si peu original dans la « vie quotidienne ». M’enfin, ils peuvent se targuer d’être les AC/DC du punk black, et ils sont sympathiques, alors…Vivre et laisser vivre…(Marc Poteaux)
Osmose (dis. Season Of Mist) OPCD178
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2.53 SUM Dark fantasy metal
SUMMONING : Oath Bound
Les héros seraient-ils fatigués ? Summoning fait partie de mon univers musical depuis 1996 et l’album « Dol Guldur », excellent soit dit en passant. Hélas, je remarque que depuis quelques années, Silénius use et abuse de ses automatismes de composition et, bien pire, d’une instrumentation inamovible. Alors certes, on pourra me rétorquer qu’il a fait des progrès certains niveau guitare, et qu’il a su intégrer quelques éléments nouveaux, et en modifier d’autres. Tout cela reste très superficiel au niveau musical tout de même, et j’ai franchement du mal à concevoir qu’il faille quatre ans pour pondre un album comme « Oath Bound ». Car même si certains passages, comme sur « Mirdautas Vras », « Beleriand » ou « Land Of The Dead » sont vraiment grandioses, il faut se rendre à l’évidence et avouer que ça sent vraiment le réchauffé…D’un autre côté, Summoning réussit le tour de force de ne jamais paraître dépassé, tant l’entité produit une musique hors du temps et avec ses codes propres. Ce 6e lp ne change donc pas la donne ; s’y côtoient le très moyen et le très bon, comme sur les deux précédents. Mais une fois de plus, les fans, dont je suis, s’y laisseront prendre…(Marc Poteaux)
Napalm (dis. Season Of Mist) NPR185
SUMMONING : Oath Bound
Les héros seraient-ils fatigués ? Summoning fait partie de mon univers musical depuis 1996 et l’album « Dol Guldur », excellent soit dit en passant. Hélas, je remarque que depuis quelques années, Silénius use et abuse de ses automatismes de composition et, bien pire, d’une instrumentation inamovible. Alors certes, on pourra me rétorquer qu’il a fait des progrès certains niveau guitare, et qu’il a su intégrer quelques éléments nouveaux, et en modifier d’autres. Tout cela reste très superficiel au niveau musical tout de même, et j’ai franchement du mal à concevoir qu’il faille quatre ans pour pondre un album comme « Oath Bound ». Car même si certains passages, comme sur « Mirdautas Vras », « Beleriand » ou « Land Of The Dead » sont vraiment grandioses, il faut se rendre à l’évidence et avouer que ça sent vraiment le réchauffé…D’un autre côté, Summoning réussit le tour de force de ne jamais paraître dépassé, tant l’entité produit une musique hors du temps et avec ses codes propres. Ce 6e lp ne change donc pas la donne ; s’y côtoient le très moyen et le très bon, comme sur les deux précédents. Mais une fois de plus, les fans, dont je suis, s’y laisseront prendre…(Marc Poteaux)
Napalm (dis. Season Of Mist) NPR185
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2.23 SKI Pop rock
SKIN : Fake Chemical State
Skin, ex-chanteuse de Skunk Anansie, est une victime manifeste du syndrome du « chanteur d’un groupe qui marche bien qui fait une carrière solo ». A la première échappée, elle essaie de se distinguer de l’entité qui l’a fait connaître, d’explorer d’autres voies, et, devant l’adversité toujours opposée aux artistes (une fanbase aux idées courtes qui, déçue par la séparation du groupe ou ce virement de genre, le fait ressentir sur les ventes d’albums), fait un petit pas en arrière et tente ainsi de contenter ceux qui n’attendent d’elle qu’un ersatz de Skunk Anansie, et ceux qui ont accueilli son premier album « Fleshwounds » avec bonheur. Le résultat d’un tel compromis est bien souvent frustrant pour les deux parties. Ajoutez à cela la pression du deuxième album, et vous obtenez « Fake Chemical State », un album intéressant à bien des égards, gardant en son sein des petites perles mais également des titres plus faiblards (les trois derniers titres de l’album), qui nous amènent à un constat mitigé. Reste à savoir quelle voie empruntera le troisième album ; celle de la consensualité la plus mollassonne ou celle de la personnalité ? (Marc Poteaux)
V2 (dis. Wea) Promo
SKIN : Fake Chemical State
Skin, ex-chanteuse de Skunk Anansie, est une victime manifeste du syndrome du « chanteur d’un groupe qui marche bien qui fait une carrière solo ». A la première échappée, elle essaie de se distinguer de l’entité qui l’a fait connaître, d’explorer d’autres voies, et, devant l’adversité toujours opposée aux artistes (une fanbase aux idées courtes qui, déçue par la séparation du groupe ou ce virement de genre, le fait ressentir sur les ventes d’albums), fait un petit pas en arrière et tente ainsi de contenter ceux qui n’attendent d’elle qu’un ersatz de Skunk Anansie, et ceux qui ont accueilli son premier album « Fleshwounds » avec bonheur. Le résultat d’un tel compromis est bien souvent frustrant pour les deux parties. Ajoutez à cela la pression du deuxième album, et vous obtenez « Fake Chemical State », un album intéressant à bien des égards, gardant en son sein des petites perles mais également des titres plus faiblards (les trois derniers titres de l’album), qui nous amènent à un constat mitigé. Reste à savoir quelle voie empruntera le troisième album ; celle de la consensualité la plus mollassonne ou celle de la personnalité ? (Marc Poteaux)
V2 (dis. Wea) Promo
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