MUSIQUE ENREGISTREE (Classe 2 - Rock et variétés)
Modérateur : Lopez Noël
MUSIQUE ENREGISTREE (Classe 2 - Rock et variétés)
Veuillez faire figurer ici des chroniques de disques de la classe 2 des nouveaux PCDM : Rock et variétés internationales apparentées.
Dernière modification par archive le mar. 14 juin 05 8:32, modifié 3 fois.
VOIVOD : Sans Titre
2.VOI 52 Heavy Metal un peu Réac’
VOIVOD : Sans Titre [/size]
De bons vieux gars, les Voivod, qui pensent aux mammouths, aux dinosaures et aux fossiles du miocène. Ceux-ci, où qu’ils soient, sauront se délecter des sons qui firent jadis la joie des grandes messes heavy metal de nos aïeux… On s’attend à ce que nos prédécesseurs nous indiquent une lumière alternative, un semblant d’innovation et de prise de risque… Certes, cet album n’est point mauvais, il est même parfois entraînant, mais cela n’égale pas un Megadeth ou un Metallica de la bonne période. Et nous ne sommes plus en 1990. Jason avait tout de même raison de partir.
Chophouse Records / Surfdog (dis. Warner Music) 44015-2
VOIVOD : Sans Titre [/size]
De bons vieux gars, les Voivod, qui pensent aux mammouths, aux dinosaures et aux fossiles du miocène. Ceux-ci, où qu’ils soient, sauront se délecter des sons qui firent jadis la joie des grandes messes heavy metal de nos aïeux… On s’attend à ce que nos prédécesseurs nous indiquent une lumière alternative, un semblant d’innovation et de prise de risque… Certes, cet album n’est point mauvais, il est même parfois entraînant, mais cela n’égale pas un Megadeth ou un Metallica de la bonne période. Et nous ne sommes plus en 1990. Jason avait tout de même raison de partir.
Chophouse Records / Surfdog (dis. Warner Music) 44015-2
U.S. BOMBS : Covert Action
2.USB 63 Punk Rock
U.S. BOMBS : Covert Action
Toujours bon de retrouver du punk guilleret… Des photos de gueules maquillées de beurre noir, une haleine de mauvaise bière qui se donne à humer à l’écoute, quelques coups dans les reins que l’on peut presque sentir si l’on ferme les yeux et que l’on se laisse bercer par ce pogo musical… Ah ! je les sens déjà, les effluves de mille sueurs différentes dans lesquelles je viens baigner mon corps frêle d’apprenti mauvais garçon ! Mais qu’est-ce que je fous là ? On dirait un de ces films en odorama… Allez, la chronique : bon vieux punk rock resté quelques décennies en arrière. Aime qui voudra. www.epitaph.com
Hellcat Records / Epitaph (dis. PIAS France) 0452-2
U.S. BOMBS : Covert Action
Toujours bon de retrouver du punk guilleret… Des photos de gueules maquillées de beurre noir, une haleine de mauvaise bière qui se donne à humer à l’écoute, quelques coups dans les reins que l’on peut presque sentir si l’on ferme les yeux et que l’on se laisse bercer par ce pogo musical… Ah ! je les sens déjà, les effluves de mille sueurs différentes dans lesquelles je viens baigner mon corps frêle d’apprenti mauvais garçon ! Mais qu’est-ce que je fous là ? On dirait un de ces films en odorama… Allez, la chronique : bon vieux punk rock resté quelques décennies en arrière. Aime qui voudra. www.epitaph.com
Hellcat Records / Epitaph (dis. PIAS France) 0452-2
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1208 : Turn The Screw
2.120 63 Emo Punk
1208 : Turn The Screw
Rythmes véloces, mélodies pleines d’émotion, voix d’adolescent perdu, qui chante les vicissitudes mélancoliques d’un adolescent perdu… Les ingrédients sont réunis pour… faire un disque de punk américain plein d’émotion, de plaintes, de ressentiment dont on ne sait pas très bien contre qui il se dirige, pourquoi… Se plonger dans les textes, ça vous donne envie de flinguer une sorte d’être imaginaire qui représente le mal absolu, on ne sait pas très bien qui, mais il existe, il est là et il nous guette… Le flinguer, si c’est possible, et sinon, s’occuper du groupe.
Epitaph (dis. Pias France) 6688-2
1208 : Turn The Screw
Rythmes véloces, mélodies pleines d’émotion, voix d’adolescent perdu, qui chante les vicissitudes mélancoliques d’un adolescent perdu… Les ingrédients sont réunis pour… faire un disque de punk américain plein d’émotion, de plaintes, de ressentiment dont on ne sait pas très bien contre qui il se dirige, pourquoi… Se plonger dans les textes, ça vous donne envie de flinguer une sorte d’être imaginaire qui représente le mal absolu, on ne sait pas très bien qui, mais il existe, il est là et il nous guette… Le flinguer, si c’est possible, et sinon, s’occuper du groupe.
Epitaph (dis. Pias France) 6688-2
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TRUNK : El Ginsu
2.TRU 53 Fusion Néo-Métal
TRUNK : El Ginsu
Un petit cinq titres de ce groupe déjà rencontré dans les colonnes d’EV pendant l’été 2002. Les Trunk ont fait un bon petit bout de chemin depuis : d’abord, la qualité du son est nettement meilleure, obstacle qui est avec El Ginsu réduit à la portion congrue. Sinon, ils ont continué à explorer les voies de leur néo-métal fusionnel (rap / métal) décalé, mêlant l’ironie et la dérision avec un brio appréciable : trémolos des voix, mises en situation Speedy Gonzalez, basses pincées avec une allégresse juvénile, scratches loufoques… Tout ça en support d’une violence alternant avec des mélodies anxieuses. Un groupe qui monte. www.trunk.fr.st
Autoproduction. Contacter le groupe : [email protected], 06 16 47 41 52
TRUNK : El Ginsu
Un petit cinq titres de ce groupe déjà rencontré dans les colonnes d’EV pendant l’été 2002. Les Trunk ont fait un bon petit bout de chemin depuis : d’abord, la qualité du son est nettement meilleure, obstacle qui est avec El Ginsu réduit à la portion congrue. Sinon, ils ont continué à explorer les voies de leur néo-métal fusionnel (rap / métal) décalé, mêlant l’ironie et la dérision avec un brio appréciable : trémolos des voix, mises en situation Speedy Gonzalez, basses pincées avec une allégresse juvénile, scratches loufoques… Tout ça en support d’une violence alternant avec des mélodies anxieuses. Un groupe qui monte. www.trunk.fr.st
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SLEEPERS : Interaction
2.SLE 53 Punk / Noise Métal
SLEEPERS : Interaction
Nouveau venu de la scène métal française, Sleepers se tient à l’écart de la vague actuelle de la bouillie commerciale néo-cool-manga-porno pour se concentrer sur l’expression fidèle d’une réelle intensité expressive des émotions. On ouvre avec « Past Life », morceau de croisements entre des influences punk (notamment la voix, qui rappelle Jane’s Addiction), d’autres plus noise (Unsane rôde), et un son métal et granuleux : la basse, rêche, grésille de façon très inquiétante, la guitare sonne étrangement faux, erreur volontaire qui ne fait qu’ajouter à l’atmosphère capiteuse de décalage. Un malaise agencé à la perfection, qui exploite tout le spectre des nuances de l’angoisse révoltée : un monde à part dans le paysage français
At(h)ome (dis. BMG)
SLEEPERS : Interaction
Nouveau venu de la scène métal française, Sleepers se tient à l’écart de la vague actuelle de la bouillie commerciale néo-cool-manga-porno pour se concentrer sur l’expression fidèle d’une réelle intensité expressive des émotions. On ouvre avec « Past Life », morceau de croisements entre des influences punk (notamment la voix, qui rappelle Jane’s Addiction), d’autres plus noise (Unsane rôde), et un son métal et granuleux : la basse, rêche, grésille de façon très inquiétante, la guitare sonne étrangement faux, erreur volontaire qui ne fait qu’ajouter à l’atmosphère capiteuse de décalage. Un malaise agencé à la perfection, qui exploite tout le spectre des nuances de l’angoisse révoltée : un monde à part dans le paysage français
At(h)ome (dis. BMG)
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POISON THE WELL : You Come Before You
2.POI 53 Metalcore
POISON THE WELL : You Come Before You
Poison The Well est l’un des groupes de la scène américaine du métal hard core qui monte depuis six ans maintenant.La France commence à découvrir, avec un certain retard, la nouvelle scène du genre venu des États-Unis et de Grande-Bretagne. Poison The Well mêle la virulence de rythmes hard core travaillés au gros son du métal nouveau et aux passages plus mélodieux et sentis. L’ensemble révèle des qualités de composition, les structures des morceaux étant assez surprenantes, variant les tons et les humeurs, notamment grâce à un travail de studio très appliqué. Un véritable leader, à côté de groupes comme Zao, Hopesfall ou, de ce côté-ci de l’Atlantique, Black Bomb A.
Atlantic (dis. Warner Music) 7567-83645-2
POISON THE WELL : You Come Before You
Poison The Well est l’un des groupes de la scène américaine du métal hard core qui monte depuis six ans maintenant.La France commence à découvrir, avec un certain retard, la nouvelle scène du genre venu des États-Unis et de Grande-Bretagne. Poison The Well mêle la virulence de rythmes hard core travaillés au gros son du métal nouveau et aux passages plus mélodieux et sentis. L’ensemble révèle des qualités de composition, les structures des morceaux étant assez surprenantes, variant les tons et les humeurs, notamment grâce à un travail de studio très appliqué. Un véritable leader, à côté de groupes comme Zao, Hopesfall ou, de ce côté-ci de l’Atlantique, Black Bomb A.
Atlantic (dis. Warner Music) 7567-83645-2
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MUSHROOMHEAD : XIII
2. MUS 53 Néo-Métal Déjanté
MUSHROOMHEAD : XIII
Retour sur un groupe qui se gausse d’avoir adopté les masques bien avant les neuf de Slipknot. Querelles de chapelle qui remuent encore la presse spécialisée, les victoires de la musique et le ministre de la culture… Mushroomhead, derrière la mascarade, délivre un métal neuf, qui superpose sur des structures ouvertes samples, synthétiseurs et divers effets électroniques, chant bicéphale polymorphe, tantôt scandé, tantôt hurlé, tantôt mélodique, des rythmes heavy qui se doublent à l’occasion d’introductions tribalisantes. Difficile à classer, aux multiples influences (stoner à la Corrosion Of Conformity, power à la Pantera, glam-goth, néo, indus’, …), Mushroomhead nous livre avec XIII des morceaux explosifs et complexes, bref, du haut de son expérience maintenant décadaire, un nouvel exemple de son dynamisme schizophrène.
Universal Records (dis. Universal) 0602498606759
MUSHROOMHEAD : XIII
Retour sur un groupe qui se gausse d’avoir adopté les masques bien avant les neuf de Slipknot. Querelles de chapelle qui remuent encore la presse spécialisée, les victoires de la musique et le ministre de la culture… Mushroomhead, derrière la mascarade, délivre un métal neuf, qui superpose sur des structures ouvertes samples, synthétiseurs et divers effets électroniques, chant bicéphale polymorphe, tantôt scandé, tantôt hurlé, tantôt mélodique, des rythmes heavy qui se doublent à l’occasion d’introductions tribalisantes. Difficile à classer, aux multiples influences (stoner à la Corrosion Of Conformity, power à la Pantera, glam-goth, néo, indus’, …), Mushroomhead nous livre avec XIII des morceaux explosifs et complexes, bref, du haut de son expérience maintenant décadaire, un nouvel exemple de son dynamisme schizophrène.
Universal Records (dis. Universal) 0602498606759
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KLONE : Duplicate
2.KLO 53 Power Metal
KLONE : Duplicate
L’album convoité de Klone est arrivé dans les bacs. Nous avions croisé ce nouvel avatar du power metal hexagonal dans nos colonnes (quand elles existaient encore) en mai dernier, et la démo était déjà très prometteuse… Promesse tenue, avec Duplicate, qui réunit onze titres d’un métal puissant, vraiment « heavy » (un peu down tempo), s’inscrivant dans la lignée des Machine Head et Pantera pour les influences les plus évidentes de l’outre-Atlantique, mais aussi dans une tradition française, de Oversoul à Gojira, en passant par Hertz & Silence. Klone fait preuve d’un grand talent de composition (les morceaux ont une densité atmosphérique remarquable grâce aux divers effets appliqués aux guitares qui s’épanchent à l’occasion dans l’acoustique, à l'utilisation de nombreux samples, d'un violon sur deux titres), auquel il mêle une qualité technique irréprochable, carrée, parfaitement calibrée : la dextérité pédestre de la double grosse-caisse, la mécanique parfaitement huilée des guitaristes… Une valeur sûre du métal français. www.klonosphere.fr.st
Klonosphère (dis. Musicast). Contacter le groupe : [email protected]; 06 12 53 11 87
KLONE : Duplicate
L’album convoité de Klone est arrivé dans les bacs. Nous avions croisé ce nouvel avatar du power metal hexagonal dans nos colonnes (quand elles existaient encore) en mai dernier, et la démo était déjà très prometteuse… Promesse tenue, avec Duplicate, qui réunit onze titres d’un métal puissant, vraiment « heavy » (un peu down tempo), s’inscrivant dans la lignée des Machine Head et Pantera pour les influences les plus évidentes de l’outre-Atlantique, mais aussi dans une tradition française, de Oversoul à Gojira, en passant par Hertz & Silence. Klone fait preuve d’un grand talent de composition (les morceaux ont une densité atmosphérique remarquable grâce aux divers effets appliqués aux guitares qui s’épanchent à l’occasion dans l’acoustique, à l'utilisation de nombreux samples, d'un violon sur deux titres), auquel il mêle une qualité technique irréprochable, carrée, parfaitement calibrée : la dextérité pédestre de la double grosse-caisse, la mécanique parfaitement huilée des guitaristes… Une valeur sûre du métal français. www.klonosphere.fr.st
Klonosphère (dis. Musicast). Contacter le groupe : [email protected]; 06 12 53 11 87
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Endless Way : Dentro
2.END 53 Hard Core / Métal
ENDLESS WAY : Dentro [/size]
J’ai passé, chers lecteurs, un an à Rome. Et, jusqu’à la découverte d’Endless Way, je ne me fiais qu’à ce que je voyais. Les Italiens étaient restés au beau milieu de ces sales années 1980. Lorsque, se baladant La Sapienza ou dans le quartier de San Lorenzo, on ne croise pas le stéréotype du minet macho ou quelque néo-hippy aux dreadlocks enfumées, on peut, avec un peu de chance, croiser cette race nullement en voie d’extinction qu’est le hardos romain : cheveux longs, noirs et filandreux posés sur un regard amorphe (la calvitie pointe souvent avec précocité), veste noire en cuir, bottes noires en cuir, quelques chaînes dont le cliquetis obsédant vous rappelle qu’il s’agit là d’un gros dur, et T-shirt de Nuclear Blast ou Europe, qui brille de ses mille couleurs fades, vous terrorise de ses crânes grimaçants et de ses explosions destructrices… Et bien, il ne faut pas se fier aux gens que l’on croise. Il existe bien une élite de surhardos qui ont entendu autre chose que ces vieilleries. Et Endless Way en fait partie. Ces trois gentils gaillard mêlent avec brio le métal et le hard core, double grosse-caisse et guitares saturées, ainsi que les chants, en version originale je vous en prie. Un album très sympathique, fidèle aux origines punk tout en s’ouvrant généreusement aux influences plus modernes. Une sorte de Gameness italien. www.endlessway.6go.net
Autoproduit. Contacter le groupe : Dario Cruciani, [email protected]
ENDLESS WAY : Dentro [/size]
J’ai passé, chers lecteurs, un an à Rome. Et, jusqu’à la découverte d’Endless Way, je ne me fiais qu’à ce que je voyais. Les Italiens étaient restés au beau milieu de ces sales années 1980. Lorsque, se baladant La Sapienza ou dans le quartier de San Lorenzo, on ne croise pas le stéréotype du minet macho ou quelque néo-hippy aux dreadlocks enfumées, on peut, avec un peu de chance, croiser cette race nullement en voie d’extinction qu’est le hardos romain : cheveux longs, noirs et filandreux posés sur un regard amorphe (la calvitie pointe souvent avec précocité), veste noire en cuir, bottes noires en cuir, quelques chaînes dont le cliquetis obsédant vous rappelle qu’il s’agit là d’un gros dur, et T-shirt de Nuclear Blast ou Europe, qui brille de ses mille couleurs fades, vous terrorise de ses crânes grimaçants et de ses explosions destructrices… Et bien, il ne faut pas se fier aux gens que l’on croise. Il existe bien une élite de surhardos qui ont entendu autre chose que ces vieilleries. Et Endless Way en fait partie. Ces trois gentils gaillard mêlent avec brio le métal et le hard core, double grosse-caisse et guitares saturées, ainsi que les chants, en version originale je vous en prie. Un album très sympathique, fidèle aux origines punk tout en s’ouvrant généreusement aux influences plus modernes. Une sorte de Gameness italien. www.endlessway.6go.net
Autoproduit. Contacter le groupe : Dario Cruciani, [email protected]
Dernière modification par archive le lun. 15 mars 04 21:36, modifié 1 fois.
BURNT BY THE SUN : The Perfect Is The Enemy Of The Good
2.BUR 53 Metalcore / Grind Core Psychotique
BURNT BY THE SUN : The Perfect Is The Enemy Of The Good
L’une des révélations de la scène métal américaine de ces dernières années. Avec des groupes comme The Dillinger Escape Plan, Burnt By The Sun mène d’une main de maître la scène du metalcore technique et extrêmement composé. La violence est extrême, mais il ne s’agit pas de cette violence indigeste de certaines fondamentalistes du grind core, mais de ce type habilement contrôlé par un certain nombre d’éléments de respiration : les ralentissements de tempo, ou les passages du binaire au ternaire, que suivent les guitares, se faisant moins rapides ou plus atmosphériques, notamment lorsque le groupe tend vers des influences plus noisy. La virtuosité des musiciens sert également ce rôle modérateur, les guitaristes fournissant des riffs dans les aigus souvent complexes qui focalisent l’excitation des autres musiciens, les concentrent, avant de repartir dans une explosion grind core dévastatrice. La structure des morceaux, sans tendre vers le chaos, perd l’auditeur dans le dédale de compositions d’une richesse inédite et surprenante. Un incontournable du métal extrême actuel. www.burntbythesun.com
Relapse Records P.O. Box 6818 – 5975 ZG Sevenum – Pays-Bas. [email protected]
BURNT BY THE SUN : The Perfect Is The Enemy Of The Good
L’une des révélations de la scène métal américaine de ces dernières années. Avec des groupes comme The Dillinger Escape Plan, Burnt By The Sun mène d’une main de maître la scène du metalcore technique et extrêmement composé. La violence est extrême, mais il ne s’agit pas de cette violence indigeste de certaines fondamentalistes du grind core, mais de ce type habilement contrôlé par un certain nombre d’éléments de respiration : les ralentissements de tempo, ou les passages du binaire au ternaire, que suivent les guitares, se faisant moins rapides ou plus atmosphériques, notamment lorsque le groupe tend vers des influences plus noisy. La virtuosité des musiciens sert également ce rôle modérateur, les guitaristes fournissant des riffs dans les aigus souvent complexes qui focalisent l’excitation des autres musiciens, les concentrent, avant de repartir dans une explosion grind core dévastatrice. La structure des morceaux, sans tendre vers le chaos, perd l’auditeur dans le dédale de compositions d’une richesse inédite et surprenante. Un incontournable du métal extrême actuel. www.burntbythesun.com
Relapse Records P.O. Box 6818 – 5975 ZG Sevenum – Pays-Bas. [email protected]
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MORGUE : There Was A Smell Of Frying
2.MOR 53 Grind Core Death Metal
MORGUE : There Was A Smell Of Frying
It also sounds like something has been frying just a bit too long.Que ce soit les cervelles des quelques fous derrière les commandes de Morgue, ou bien que les ingé’ son aient décidé, dépités, la larme à l’œil, de faire frire, bouillir ou mariner les pistes dans quelques méchante solution acide… Ou encore que l’on ait retrouvé dans un fast-food, par le plus étonnant des hasards, un inédit de Jordi qui traînait dans la friteuse depuis que la viande servie dans les mets offerts par la chaîne est certifiée française. Qui sait ? Le disque, techniquement irréprochable pour du grind core (on saluera notamment les samples gore, particulièrement réalistes et originaux, mais quel mérite ? on trouve des séries Z sur internet, non ?), si cela a un sens…- ne constitue pas d’étape particulièrement novatrice dans le genre, si ce n’est par cette fascinante capacité qu’a le chanteur d’imiter à la perfection tous les types de borborygmes qu’entrailles aient jamais produites depuis que l’humanité sait articuler des syllabes (à quoi bon ? se demande après écoute le pigiste métal dont le métier se réduit de plus en plus à la mise en forme d'onomatopées).
Evil Biker Records (dis. Overcome Distribution) EBR08CD
MORGUE : There Was A Smell Of Frying
It also sounds like something has been frying just a bit too long.Que ce soit les cervelles des quelques fous derrière les commandes de Morgue, ou bien que les ingé’ son aient décidé, dépités, la larme à l’œil, de faire frire, bouillir ou mariner les pistes dans quelques méchante solution acide… Ou encore que l’on ait retrouvé dans un fast-food, par le plus étonnant des hasards, un inédit de Jordi qui traînait dans la friteuse depuis que la viande servie dans les mets offerts par la chaîne est certifiée française. Qui sait ? Le disque, techniquement irréprochable pour du grind core (on saluera notamment les samples gore, particulièrement réalistes et originaux, mais quel mérite ? on trouve des séries Z sur internet, non ?), si cela a un sens…- ne constitue pas d’étape particulièrement novatrice dans le genre, si ce n’est par cette fascinante capacité qu’a le chanteur d’imiter à la perfection tous les types de borborygmes qu’entrailles aient jamais produites depuis que l’humanité sait articuler des syllabes (à quoi bon ? se demande après écoute le pigiste métal dont le métier se réduit de plus en plus à la mise en forme d'onomatopées).
Evil Biker Records (dis. Overcome Distribution) EBR08CD
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2.53 A.Jap Grindcore / Hardcore
Various Artists : Japanese Assault
Sixième de la série des Global Assault de Relapse, ce split réunissant quatre formations nous fait découvrir le Japon sous son jour le plus brutal. Senseless Apocalypse joue un grind vraiment influencé hardcore mais pas plus facile d’écoute pour autant, Muga pratique un hardcore metal de bonne facture dont les deux voix apportent une certaine fraîcheur, Realized s’attaque au grind / death oscillant entre gros riffs bien gras à la Obituary et furie grind old school, et enfin Swarrrm clos la session avec un post-hardcore violent et inspiré. Les amateurs de musique qui rend sourd apprécieront. (Marc Poteaux)
Eat (dis. Relapse) RR 6575-2
Various Artists : Japanese Assault
Sixième de la série des Global Assault de Relapse, ce split réunissant quatre formations nous fait découvrir le Japon sous son jour le plus brutal. Senseless Apocalypse joue un grind vraiment influencé hardcore mais pas plus facile d’écoute pour autant, Muga pratique un hardcore metal de bonne facture dont les deux voix apportent une certaine fraîcheur, Realized s’attaque au grind / death oscillant entre gros riffs bien gras à la Obituary et furie grind old school, et enfin Swarrrm clos la session avec un post-hardcore violent et inspiré. Les amateurs de musique qui rend sourd apprécieront. (Marc Poteaux)
Eat (dis. Relapse) RR 6575-2
2.64 B-S Heavycore
B-STINGED BUTTERFLY : B-Stinged Butterfly Sorte de mélange bâtard entre Alice In Chains et un groupe moyen de heavycore, l’Allemand B-Stinged Butterfly nous livre son premier album. Un style hybride qui a hélas de fortes chances de finir sa course dans les oubliettes du métal, car au niveau émotion, lourdeur, fureur ou puissance, il n’y a ici pas de quoi déclencher une émeute…C’est bien composé, bien joué, bien chanté, bien structuré, les titres sont sympas, c’est personnel…mais ça reste plat. Un album de la catégorie « pas mal », de ceux qui prennent la poussière sur l’étagère…(Marc Poteaux)
Boycott (dis. Next Music) BYCD 6
B-STINGED BUTTERFLY : B-Stinged Butterfly Sorte de mélange bâtard entre Alice In Chains et un groupe moyen de heavycore, l’Allemand B-Stinged Butterfly nous livre son premier album. Un style hybride qui a hélas de fortes chances de finir sa course dans les oubliettes du métal, car au niveau émotion, lourdeur, fureur ou puissance, il n’y a ici pas de quoi déclencher une émeute…C’est bien composé, bien joué, bien chanté, bien structuré, les titres sont sympas, c’est personnel…mais ça reste plat. Un album de la catégorie « pas mal », de ceux qui prennent la poussière sur l’étagère…(Marc Poteaux)
Boycott (dis. Next Music) BYCD 6
2.64 DAI Heavycore
DAI-LO : The Constant Threat Of Accidental Death
Les britanniques de Dai Lo, dont c’est ici le premier effort après quelques années de recherche de son propre et de tournées. Mélange de heavycore et de fusion, le quatuor a certes quelques atouts de son côté, mais il lui manque l’étincelle qui différencie les bons groupes, sans plus, des formations pour lesquelles on s’enthousiasme sur disque comme sur scène. Un album un peu trop homogène et répétitif, avec un côté AOR qui le dessert également. Ce qui n’exclut pas que le groupe puisse un jour nous étonner…mais je n’y compte pas trop. (Marc Poteaux)
Copro records (dis. M10) COP029
DAI-LO : The Constant Threat Of Accidental Death
Les britanniques de Dai Lo, dont c’est ici le premier effort après quelques années de recherche de son propre et de tournées. Mélange de heavycore et de fusion, le quatuor a certes quelques atouts de son côté, mais il lui manque l’étincelle qui différencie les bons groupes, sans plus, des formations pour lesquelles on s’enthousiasme sur disque comme sur scène. Un album un peu trop homogène et répétitif, avec un côté AOR qui le dessert également. Ce qui n’exclut pas que le groupe puisse un jour nous étonner…mais je n’y compte pas trop. (Marc Poteaux)
Copro records (dis. M10) COP029