MUSIQUE ENREGISTREE (Classe 2 - Rock et variétés)

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Modérateur : Lopez Noël

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2.53 FAT Hardcore metal
FAT SOCIETY: Illusion's Demise

Fat Society est un quintet toulousain adepte du hardcore metal façon Deviate période «Wreck Style» ou Sick Of It All période «Yours Truly», pour donner dans les grands noms. Et il est vrai que depuis quelques temps ce genre de hardcore simple, direct et accrocheur a un peu disparu, submergé par la vague deathcore, post hardcore ou emocore. «Illusion's Demise» fait donc franchement du bien, cette vision du genre étant celle qui attire le plus mes faveurs à ce jour. Avec Fat Society, la France se dote d'un fier représentant d'un hardcore à mi-chemin entre oldschool et modernisme, concis, précis et puissant. Soutenez-les! (Marc Poteaux)
Disagree (dis. Overcome) DIS017
www.fatsociety.fr.st
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2.64 GOO Pop punk
GOOD CHARLOTTE: The Chronicles Of Life And Death

Je dois avouer que je chronique ce disque presque contraint par mon entourage qui, sachant que j'ai détesté le premier album des gothico-punk ricains. Je pars donc avec un à priori négatif. Passée l'intro style «Joe Hisaichi», voici qu'arrive le premier titre, pas mauvais, calé quelque part entre Green Day et les Mighty Mighty Bosstones. Les titres s'enchaînent, dans la plus pure tradition pop punk, avec quelques influences plus rock mainstream disséminées ici ou là. Et à l'arrêt de la galette, objectivement, je ne peux descendre ce nouvel opus comme je l'ai fait avec le précédent. Même si le quintet ne m'a toujours pas entièrement convaincu, je lui trouve aujourd'hui des qualités mélodiques et sonores (guitares plus percutantes? bonne idée!) que, peut-être, je n'ai pas vues hier. (Marc Poteaux)
Deflag / Epic (dis. Sony)75176859
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2.53 GRE Trashcore moderne
GREAT DECEIVER (THE): Terra Incognito

Mêlant habilement thrash, hardcore, death et éléments indus, The Great Deceiver est un morceau de choix dans le catalogue Peaceville. Car le groupe de l'ex At The Gates Thomas Lindberg pratique un style à la fois accrocheur, novateur et groovy, ce qui n'est pas donné au premier péquenot venu. On pourrait parfois rapprocher le quintet de leurs cousins suédois de Soilwork, le chant clair en moins, mais le talent à égal niveau. Au final, «Terra Incognito» est un très bon disque midtempo qui s'écoute avec un plaisir non feint, et saura sans mal se frayer un chemin vers votre platine assez souvent. (Marc Poteaux)
Peaceville (dis. Snapper) CDVILE120P
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2.53 IMP Hardcore metal
IMPLY IN ALL: Relentless

Imply In All est un jeune groupe de la région Bordelaise et «Relentless» est son tout premier effort discographique chez Disagree. La formation expose dans ce cinq titres un hardcore metal virulent dans la grande tradition du genre. Et si rien ne le distingue encore de ses camarades de jeu, on lui souhaite de développer une personnalité suffisamment forte pour survivre au passage du temps dans une scène surpeuplée, car le potentiel est là et ce mini cd est assez bien ficelé. (Marc Poteaux)
Disagree (dis. Overcome) Dis016
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2.53 NEC Brutal death technique
NECROPHAGIST: Epitaph

Aaaaargh! Voilà le mot qui vient à l'esprit, même en n'écoutant qu'un seul titre de la formation allemande. Sont chauds ces gars-là, ils doivent au moins carburer au kérosène pour composer et jouer un brutal death aussi monstrueusement technique! Tiens, c'est bien simple, ils sont tellement chauds qu'ils auraient du s'appeler Necrochauphagist! Car ici ça mouline, ça turbine sans laisser une seconde de répit au pauvre auditeur qui a franchement parfois l'impression d'écouter un bœuf entre le Morbid Angel de «Gates To Annihilation» et le Malmsteen des très bon jours. Formé en 1991, le groupe teuton a pris le temps de peaufiner son art, puisque ce «Epitaph» est son deuxième album seulement. Et on ne peut que les en féliciter tant le résultat est impressionnant! une fois le «choc technique» passé, on découvre des titres tortueux mais présentant des breaks, solis, cassures de rythmes et glissements thématiques vraiment intéressants, le tout en n'hésitant pas à mettre la gomme niveau violence. Infernal. (Marc Poteaux)
Relapse (dis. Season Of Mist) 7666282
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2.53 NEU Post hardcore psychédélique
NEUROSIS: The Eye Of Every Storm

En presque vingt ans de carrière, Neurosis a prouvé qu'il était capable de nous surprendre plus souvent qu'à leur tour, et d'inclure dans son hardcore originel des éléments transcendant totalement le genre, en transposant ces éléments dans un environnement fascinant, étrange et vénéneux. Ce nouvel album porte la musique tortueuse et percussive du groupe tellement loin qu'on a presque du mal à le reconnaître. Plus ouvertement mélodique et mélancolique, plus «lumineux», «The Eye Of Every Storm» surprend sans désarçonner, fait apparaître un rai de lumière douce et belle au sortir du labyrinthe de noirceur dans lequel il nous fait d'habitude évoluer. D'une couleur plus doom, cette nouvelle offrande des américains plongera ses auditeurs dans un abyme de douleur et d'amertume, et fait naître une flamme vacillante d'espoir. Pour mieux l'éteindre en fin de parcours, avec un titre plus acoustique et dépouillé d'une ambiance glaciale. Black is beautiful. (Marc Poteaux)
Relapse (dis. Season Of Mist) 7665992
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2.53 NIG Heavy symphonique
NIGHTWISH: Once

Autant l'avouer tout de suite, si l'apparition des vocalistes féminines au sein de la famille metal m'a enthousiasmé au niveau des possibilités ouvertes au niveau évolution de la mentalité, le résultat à l'écoute a tôt fait de me gaver. La plupart du temps reléguée au rang de potiche posant ici où là une voix diaphane de jeune fille en fleur, ou au contraire essayant de prouver qu'elle peut égaler son homologue masculin au niveau violence (mais quel intérêt?), la femme n'arrive pas à trouver sa place dans un genre musical profondément testotéronné. Et donc, à part quelques cas rares, les groupes à chanteuse ne font pas de halte chez moi. Nightwish arrive à point nommé pour une remise en question. Avec ce cinquième album, plus orchestral que les précédents, les finlandais espèrent reconquérir un public qu'ils n'ont jamais vraiment perdu étant donné la qualité de leur répertoire. La musique est donc beaucoup plus riche et y gagne en puissance évocatrice et émotionnelle. Les mélodies sont racées, les riffs intelligents abondent, la rythmique est parfaitement à sa place, et Tarja vocalise, chantonne, murmure à l'occasion, le tout avec un talent certain. Alors que demande le peuple? Euh…pour les fans du genre, c'est un album exceptionnel, varié et d'une grande qualité instrumentale. Pour les autres, juste un bon disque, certainement mieux agencé que les Nuclear Blast (dis. Fono) FO361CD
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2.24 PIN Pop rock
PINBACK: Summer In Abaddon

Troisième album pour Pinback, reconnaissable entre mille dès les premières secondes grâce à cette instrumentation si particulière et à ces mélodies douces et sensibles, marques de fabrique du duo depuis leur toute première collaboration avec l'exceptionnel «This Is A Pinback Cd». Pourtant, on a très vite l'impression que quelque chose manque, que la formule a perdu de son efficacité. Concrètement, ce disque ressemble beaucoup à ses prédécesseurs, même si le côté pop a été un peu privilégié (comprenez: l'album est plus accessible). Mais ce virage, aussi minime soit-il, dérange et crée un diffus sentiment d'ennui après quelques minutes. Certes, l'album n'est pas mauvais, mais s'avère assez décevant pour les heureux possesseurs des deux préquelles. Dommage. (Marc Poteaux)
Touch & go (dis. Touch & Go) 7209372
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2.53 SOI Neo grunge
SOIL: Redefine

Soil est un groupe américain dont je ne sais absolument rien, mais qui semble bien décidé à porter haut les couleurs du neo grunge. Bref, les influences Alice In Chains, Puddle Of Mud et Godsmack sont bien là, assimilées et digérées. Soil y ajoute un côté un peu plus rentre-dedans pas déplaisant du tout. Parfois, la formation me fait même un peu penser au premier Pist On, le côté goth en moins, ce qui est tout de même un beau compliment. Bon, avouons-le, Soil fait vraiment bien son boulot sur ce «Redefine»: l'énergie est là, l'album est homogène sans être rébarbatif, les chansons sont entraînantes. Tenez, c'est bien la première fois que j'imagine réécouter un jour un produit de ce genre…Bravo les gars! (Marc Poteaux)
J records / BMG (dis. Universal) Promo
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2.64 SUM Punk hardcore mélodique
SUM 41: Chuck

Troisième album pour Sum 41, virage important et intéressant d'une carrière débutée par un album de heavy punk mélodique et continuée en empruntant un punk hardcore parfois plus violent que ce qu'on aurait pu attendre du groupe. Alors qu'en est-il? On avait déjà su par la presse que ce disque sera plus sérieux que par le passé. Que les fans se rassurent, cela n'alourdit en rien les chansons de ce «Chuck», mais leur donne plus souvent une autre dimension, plus rock peut-être. En tout cas, on peut dire que les quatre sales gosses ont fait la paix avec eux-mêmes tant cette troisième œuvre se présente comme un habile mélange des deux premiers. Une espèce de punk hardcore mélodique gorgé d'influences métal et d'émotion. Certes, on pouvait s'y attendre, et il ne s'agit que d'un changement dans la continuité, mais reste qu'avec ce disque Sum 41 entame sereinement la deuxième partie de sa carrière. (Marc Poteaux)
Island (dis. Universal) 9864493
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2.64 TIG Psychobilly rock
TIGER ARMY: III – Ghost Tigers Rise

Les tigres se sont calmés pour de bon, semble-t-il. Cette troisième offrande au dieu wock n' woll se décline définitivement plus rock que psycho ou punk, préférant les tempos modérés et un petit côté crooner / punk très mélodique à la furie des débuts. Et c'est fort dommage, car même si ce disque se laisse écouter et que les chansons sont comme d'habitude bien composées et entraînantes, elles auraient indéniablement plus d'impact jouées le pied au plancher et la bave aux lèvres, d'autant plus que la plupart du temps leur forme s'y prête parfaitement. En définitive, «Ghost Tigers Rise» s'avère être un album décevant, puisque malgré l'intro pétaradante (habitude de la formation) et quelques bonnes mélodies on finit par s'ennuyer ferme. (Marc Poteaux)
Hellcat (dis.Epitaph) 09204572
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2.53 TOD Grind punk hardcore
TODAY IS THE DAY: Kiss The Pig

Le fléau de l'Amérique Steve Austin nous revient avec un deuxième album toujours aussi virulent. Pour ceux qui ne connaîtraient pas ce groupe culte, voilà le topo: Today Is The Day pratique un punk hardcore coupé au grind avec des éléments noise, avec une voix la plupart du temps suraigüe et deathcore le reste du temps. Une musique hyper aggressive à tous points de vue, au format parfois inhabituel («Outland»), étrangement souvent mid tempo mais toujours aussi violente, par la magie de la production. «Kiss The Pig» est une épreuve dont on ne ressort pas forcément indemne. (Marc Poteaux)
Relapse (dis. Season Of Mist) 7666192
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2.00 ZOM Space rock musique de filmesque!
ZOMBI: Cosmos

Incroyable. Jamais je n'aurais cru un jour écouter ce genre musical en 2004, et encore moins chez Relapse! Pensez donc: Zombi pratique un space rock instrumental rappelant grandement les heures glorieuses du groupe Goblin, qui officiait sur la plupart des bandes originales des films d'horreur de Dario Argento et Lucio Fulci! Vous ne me croyez pas? Faites donc la comparaison avec le dernier album de Daemonia, reprenant les originaux dans des versions légèrement plus rock! La ressemblance est tellement frappante qu'on croirait parfois qu'il s'agit de chutes de studio de l'époque! Mis à part les nostalgiques, et peut-être quelques fans de progressif, je ne suis pas sûr que cette œuvre intéresse les masses, la musique de Zombi sonnant résolument daté malgré quelques éléments électroniques plus récents. Une curiosité. (Marc Poteaux)
Relapse (dis. Season Of Mist) 7665902
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2.23 THR Pop rock psyché
THRILLS (THE): Let's Bottle Bohemia

Croisement entre Mercury Rev, Supergrass et les Stones, The Thrills nous arrive tout droit d'Irlande et nous balance son deuxième album à peine un an après le premier, histoire de ne pas laisser retomber le soufflé. N'ayant pas eu l'occasion de me familiariser avec la musique du quintet avant ce disque, je ne m'attarderais pas sur son évolution, mais à moins qu'il ne s'agisse de musiciens surdoués, il y a fort à parier que les différences soient minimes en un an de temps (sans compter les tournées…). L'album manque peut-être un peu de peche par moments mais est dans l'ensemble assez bien réussi, se promenant entre rock et pop psyché sans jamais vraiment choisir son camp. On aurait certes aimé s'extasier un peu plus sur l'art des Thrills,mais ils nous donnent juste à entendre du très bon boulot, sans génie mais d'une efficacité certaine. (Marc Poteaux)
Virgin (dis. EMI) 864510 026
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2.23 KEA Pop rock
KEANE: Hopes And Fears

Allons donc. Ben Folds Five à peine mort, voici déjà qu'une jeune formation vient déjà prendre le créneau de la pop sans guitare mais avec un piano. Et avec un premier single qui, s'il sonne très classique, voire déjà-vu, n'en est pas moins agréable. Pas de quoi sortir la vaisselle de mémé, mais de quoi se mettre en appétit. Oui, mais voilà, en dehors de cet appat qui s'essoufle au fur et à mesure des écoutes, point de salut. Le reste fait penser à des dizaines d'artistes (Travis, Coldplay, leurs suivants…), tout en n'atteignant jamais leur degré de savoir-faire, et s'avère franchement trop mollasson pour convaincre les amateurs de vraie pop douce et sensible. Pétard mouillé. (Marc Poteaux)
Island (dis. Universal) 9866495
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